Mohammadia souffre dans le dernier quart d'heure, mais préserve un résultat qui lui laisse quand même quelques regrets. On craignait beaucoup pour cette équipe new look, surtout qu'en face, il y avait une solide équipe de Médéa et son armada de joueurs chevronnés qui ont damé le pion à une équipe koubéenne, toutes voiles dehors une semaine auparavant. Le SAM s'était déplacé sans son arrière droit, Bahri, blessé, dans l'espoir de ramener un bon résultat. La partie débuta par le pire des scenarii puisque après dix minutes de jeu, les coéquipiers d'Ouaddah durent concéder un but suite à une erreur d'appréciation. Malgré ce coup du sort, les Samistes ne baissèrent pas les bras. Ils réussirent à tenir tête à cette redoutable formation et parvinrent à égaliser en début de seconde mi-temps, par le buteur maison, Menni, d'une jolie tête décroisée suite à un coup franc de Benali. Rien ne sera plus marqué. Mohammadia souffre dans le dernier quart d'heure, mais préserve un résultat qui lui laisse quand même quelques regrets. Menni aurait pu ajouter un second but, mais son tir était trop élevé, il y avait aussi l'action franche du défenseur Allali, devant le but vide, qui a raté le cadre. Le SAM, sans tambour ni trompette, a accompli l'essentiel en ramenant un point dans son escarcelle, ce qui lui permettra d'aborder les prochaines rencontres dans de bonnes conditions. Pari réussi pour Bouchiba Après la défection du coach Maghfour, pour les causes que tout le monde connaît, l'équipe était entre les mains du jeune entraîneur-adjoint Bouchiba qui a réussi son baptême de feu, en ramenant un point de son périlleux déplacement a Médéa, là où beaucoup d'équipes laissent leurs plumes. Ce résultat l'honore d'autant plus que tout le groupe est à féliciter. L'équipe n'a pas lésiné sur les efforts fournis durant toute la rencontre, elle était solidaire et ceci est de bon augure pour les prochaines échéances. Les dirigeants dans l'embarras Les dirigeants ne savent plus à quel saint se vouer, surtout que les caisses du club sont vides et n'ont reçu aucune subvention. Comme a tenu à l'expliquer un membre de la direction : «Si vous permettez que je l'appelle ainsi, c'est une « équipe-crédit», l'argent fait défaut, les joueurs ont, en leur possession, des chèques et n'ont rien touché de la prime de signature. Tout fonctionne à crédit, mais jusqu'à quand ? » Aussi bête que cela puisse paraître, ces dirigeants doivent trouver de l'argent pour payer la prime de match (Médéa)… Avec tous ces aléas, les résultats sont flatteurs. Allez-y comprendre quelque chose ! Le stade Ouali fermé ? La direction vient de recevoir un fax émanant de la Ligue Nationale, sommant le SAM de trouver un stade pour recevoir ses prochaines rencontres à domicile, et ce, dans les cinq jours qui suivent ! Bien malin celui qui pourra dénicher un stade dans un délai aussi court. Veux-t-on fermer le stade, pour cause de travaux, ou veux-t-on nuire au SAM parce qu'il commence à déranger certaines équipes qui jouent l'accession de peur qu'elles se cassent les dents à Mohammadia, dans son « haouch » fétiche ? En tout cas, à Mohammadia, tout le monde opte pour la seconde version, parce que si travaux il y aura, cela fait plusieurs saisons que le stade Ouali ne répond pas aux normes pour la pratique du football. Ce n'est pas les équipes qui ont foulé ce terrain qui diront le contraire. Il n'y a aucun signe, et surtout aucun matériel au stade qui prouve la véracité de ces travaux, et on doute fort qu'il y aura. Si on voulait fermer le stade, c'est avant le début du championnat qu'on devait se pencher sur ce cas, pas en pleine compétition, alors pourquoi maintenant ? Les dirigeants du SAM ne sont pas restés les bras croisés, ils ont adressé un recours à la Ligue nationale dans le courant de la semaine, en attendant, la prochaine rencontre face au CSC se jouera à Mohammadia. C'est le souhait de toute la population sportive de la ville des Oranges. A la recherche d'un entraîneur Après le départ prématuré de Maghfour, les dirigeants du SAM sont à la recherche d'un entraîneur dont le profil correspond au club. Aux dernières nouvelles, ces derniers ont jeté leur dévolu sur un jeune entraîneur, issu de l'ISTS et répondant au nom de Khelladi. On a parlé aussi du retour à la barre technique d'Oundadji, un habitué de la maison, mais certains dirigeants ont carrément refusé cette option, puisque ce dernier avait drivé la SAM la saison dernière et n'a pas laissé de bons souvenirs comme en témoignent la série de mauvais résultats. Si tout se passe bien, le nouvel entraîneur entamera son travail juste après le match face au CSC de ce vendredi. Les U 20 en confiance La bande à Bordji poursuit son bonhomme de chemin, en accumulant les bonnes performances au fil des rencontres. C'est ainsi que le groupe a réussi le match nul en déplacement, devant la coriace équipe de Médéa. C'est un résultat encourageant pour ces jeunes qui devront, à l'avenir, faire preuve, de beaucoup plus de rigueur et d'abnégation dans leur travail, pour essayer de faire partie de l'équipe fanion, tout comme leur prédécesseurs. Avec sept points sur douze possibles (2 victoires, 1 nul et 1 défaite), les poulains de Bordji sont dans le groupe de tête et ne comptent pas s'arrêter en si bon chemin. Bon vent.