«Nous n'avons pas trouvé un terrain d'entente avec le joueur. » Ces derniers temps, les jours passent et se ressemblent... après, la libération de Belaoued, qui avait signé un contrat de 18 mois, après la résiliation du contrat de 18 mois, aussi, d'Aït Hamlat, un autre cas vient se rajouter aux précédents. Cette fois, il s'agit de Slimane Illoul. Ce dernier est au CAB depuis le mois d'août dernier. Il a pratiquement démarré la saison avec le club. Il a marqué un but important contre son quartier, comme il nous l'a confié. Sa dernière rencontre avec le président Nezar, il y a trois jours, a fini en clash. Une histoire d'argent que le joueur ne veut pas raconter dans le détail. Illoul se contente de dire : « Si le président du CAB veux que je m'en aille en laissant le fruit de mon travail qui représente la phase aller, je suis prêt à le faire. Il y a eu entre nous un malentendu sur une question d'argent. Il m'a demandé de remettre de l'argent si je voulais ma libération. Je me suis procuré cette somme (déclaration faite samedi Ndlr). Je ne suis pas d'accord sur les formes d'imposition et sur d'autres choses encore. Si les dirigeants disent qu'au 31 décembre dernier, tous les joueurs ont été payés. Je dis, que je me remets aux déclarations des dirigeants au moment des négociations. Chaque joueur a conclu à sa façon avec le président. J'ai rendez-vous avec Nezar le dimanche. Je lui remettrai la somme qu'il a exigée de moi et je récupérerai mes papiers. » Il n'est pas dit aussi que les responsables du CAB ne vont pas tenter de demander au joueur à revenir à de meilleurs sentiments. Aït Hamlat libéré après le match face à Arris La libération du défenseur Aït Hamlat reste toujours incompréhensible. L'ex-latéral gauche, du WRB et de l'ASMO, avait participé à un match amical jeudi contre le club d'Arris, un club de la région de Batna. Manquant de compétition, le staff technique avait décidé de le faire jouer avec la 2e équipe. Surprise, après le match tout se serait passé normalement. On laisse entendre au sein de l'entourage du joueur que le défenseur aurait appris sa libération le lendemain dans la presse. En feuilletant, notre confrère El Heddaf, Aït Hamlat aurait appris, que le CAB le libérait... L'argent oui, mais, il n'aurait pas donné satisfaction Dans l'entourage du joueur, les langues se délient facilement, on laisse entendre que les dirigeants n'étaient pas satisfaits de sa prestation. Il faut noter que si Aït Hamlat est à Batna depuis un mois, il disputait son premier match. C'était l'occasion pour les responsables du club de l'observer. Les dirigeants que nous avons approchés ne sont pas nombreux à répondre à nos questions. Farhi s'est contenté de dire : «Nous n'avons pas trouvé un terrain d'entente avec le joueur », il avait aussi lâché dans la discussion « on n'a pas besoin de défenseurs », de là, à interpréter cette déclaration comme une certaine déception due à la prestation du joueur est un pas que nous… franchissons. Le joueur a signé un contrat de 18 mois. Il n'a rien touché, comme il l'a confié dans une brève déclaration. On peut penser, que dans sa position de chômeur, le défenseur aurait accepté des concessions : signer d'abord, l'argent viendra ensuite. Puis, vint ce match contre Arris et sa subite libération…