Gaceb jette l'éponge, Amrous pressenti pour lui succéder Ghrib «Je ne suis pas derrière le départ de Gaceb» Alors que le match retour de la Ligue des champions se profile à l'horizon, les responsables mouloudéens, avec le précieux concours de ceux de Joma, n'ont toujours par eu le OK pour la date du retour au pays. Pour le moment, deux possibilités s'offrent aux champions d'Algérie. La première serait de rentrer sur Barcelone en faisant un trajet de 560 km, avant de prendre le vol à destination d'Alger. Le second est moins fatiguant, puisque la délégation devra rallier la ville de Valence distante de 140 km d'Albir Garden. Le seul hic, c'est que le vol est programmé à 23h, ce qui laisse très peu de temps de récupération aux joueurs qui rentreront immédiatement en mise au vert, à Alger. Michel : «Transiter par Barcelone serait très fatiguant pour les joueurs» Le coach Alain Michel n'a pas caché son inquiétude concernant l'itinéraire qui sera adopté par l'équipe pour rentrer au pays. «Transiter par Barcelone en faisant 560 km par route serait épuisant, très fatiguant pour l'équipe. J'espère qu'on rentrera sur Valence, même de nuit, car cela éviterait un long trajet à l'équipe qui jouera le lendemain un match de Ligue des champions.» --------------------------------------- Gaceb jette l'éponge, Amrous pressenti pour lui succéder Intronisé à la tête du Conseil d'administration, Ahmed Gaceb n'a pas fait long feu au MCA, lui qui vient de jeter l'éponge. Et c'est le Mouloudia qui se retrouve tout simplement à la case départ. Face à cette situation, les membres du Conseil d'administration ont décidé de désigner Sadek Amrous, le président du CSA/MCA, à sa place, conformément aux règlements qui régissent le Conseil d'administration, lorsqu'on sait que Amrous occupait la fonction de vice-président du conseil. Ce qui nous intrigue le plus dans cette affaire, ce sont les mêmes personnes qui se sont opposées l'été dernier à ce que Amrous préside le Conseil d'administration qui ont décidé aujourd'hui de l'introniser dans ce poste, ce qui nous renseigne sur la gestion qui règne au sein du vieux club algérois. Tafat et Ghrib ont fait le forcing pour que la démission de Gaceb soit entérinée Contrairement à Langar qui a essayé de dissuader Gaceb de démissionner, une source digne de foi nous a confié que Tafat et Ghrib ont fait le forcing pour que cette démission soit entérinée, sans attendre la réunion du Conseil d'administration prévue hier en fin d'après-midi. Ces derniers ont réussi donc à convaincre les autres membres du conseil d'approuver la démission de Gaceb et la réunion prévue hier ne sera qu'une simple formalité. Le désormais ex-président du Conseil d'administration a voulu, par sa démission, prendre la température au sein du Conseil d'administration. C'est dire que la décision des membres de l'entériner sans attendre la réunion lui a fait comprendre qu'on ne voulait pas de lui au MCA. Une source digne de foi nous a confié que c'était Zedek qui était pressenti pour se substituer au départ de Gaceb. Mais comme il voulait opérer beaucoup de changements au sein du conseil, cela a dissuadé certains membres de le désigner à la tête de cette structure. Gaceb «Pourquoi Marif n'a pas ramené de l'argent lorsque Bouhraoua était président ?» «J'ai pensé à démissionner après avoir constaté que les choses ne tournaient pas rond. Et puis, le communiqué établi suite à la réunion entre Tafat, Marif et Abdelouahab n'était que la goutte qui a fait déborder le vase. Je me demande pour quelle raison Marif exige à ce que je parte pour qu'il ramène de l'argent. Pourquoi ne l'a-t-il pas fait alors à l'époque de Bouhraoua ? Marif doit savoir que c'est grâce à moi que le Mouloudia a eu de l'argent par l'opération de sponsoring avec Djezzy et Motorola. Et je pense que certains se sont retournés contre moi, lorsque je voulais ouvrir le capitale de la SPA, car ils ont eu peur d'être évincés», dira Gaceb. Ghrib «Je ne suis pas derrière le départ de Gaceb» «Je me demande pour quelle raison on veut mettre sur mon dos la démission de Gaceb. J'étais le premier à applaudir sa nomination à la tête du Conseil d'administration. Mais je croyais qu'il allait ramener de l'argent, on lui en a promis, mais on a fini par se retourné contre lui», fera savoir Ghrib.