Eto'o, Sneijder et Pandev, la force de frappe L'Inter Milan sera le seul représentant italien en quarts de finale de la Ligue des Champions ! A l'instar de la saison dernière, l'Internazionale, probablement la moins italienne des formations transalpines, demeure l'arbre qui cache la forêt. Alors que les autres clubs italiens, le Milan AC et l'AS Rome, ont été sortis par la petite porte en 8es de finale, respectivement contre Tottenham et le Shakthar Donetsk, l'Inter s'est ouverte les portes de la qualification par des buts et du spectacle. Une philosophie aux antipodes du Catenaccio, qui faisait le succès des équipes italiennes dans les années 1990... Eto'o, Sneijder et Pandev, la force de frappe Le Camerounais Samuel Eto'o, le Néerlandais Wesley Sneijder et le Macédonien Goran Pandev, les trois joueurs à vocation offensive de l'Inter mardi soir, ont su multiplier et concrétiser leurs occasions. Une armada saluée par la presse, qui couronne Eto'o, le détonateur du match, auteur du premier but de la rencontre (3'). Succès au courage, victoire du cœur, les qualités humaines ont été soulignées pour ce retournement de situation : «Expliquer ce succès est très compliqué. La différence s'est faite grâce à notre cœur, notre envie», confie Leonardo après le match. L'efficacité du secteur offensif des Nerazzurri a été reprise longuement par La Gazetta dello Sport, qui affirme que le soleil brille enfin durablement au-dessus de l'attaque milanaise. Un scénario renversant «Inter, tu es unique» pour la Une de La Gazzetta, «Le conte de fée» pour la Une du Corriere dello Sport ou encore «Orgoglio Inter» pour Tuttosport, les premières pages des quotidiens transalpins résument assez bien l'incroyable performance des hommes de Leonardo. L'orgueil de l'Inter s'est témoigné dans sa faculté à ouvrir le score en début de rencontre par l'intermédiaire de Samuel Eto'o (1-0, 3'). Puis, menés 2 buts à 1, l'Inter devait inscrire deux buts en moins d'une demi-heure. Ce fut chose faite par l'intermédiaire de Sneijder (63', 2-2) et Pandev (88', 2-3). Le conte de fée de l'Inter a aussi eu sa part de magie et de chance, comme le rappelle, entre autres, Tuttosport. La formation lombarde est venue à bout des Bavarois archi-dominateurs, qui auraient pu tuer le match à maintes reprises. Au final, la joie très expressive de l'entraîneur, Leonardo, le digne successeur de José Mourinho, souligne la portée de l'événement.