Michel : «Normalement, je toucherai mon argent ce dimanche» Recruté il y a de cela quelques jours par le Dynamos, le jeune Algérien Walid Bouzriba nous parle de la trajectoire qu'a prise sa carrière depuis sa venue au Zimbabwe. Avant toute chose, voudriez-vous vous présenter à nos lecteurs et aux amoureux de la balle ronde ? Je suis né en août 1993. Je suis un milieu de terrain offensif. J'ai fait mes classes à l'OMR. Ensuite, j'ai arrêté le football, car mon père a insisté pour que je continue mes études. Ayant fait un passage au Liban en raison du travail du paternel, j'avais dû mettre ma carrière de footballeur de côté. Depuis quatre ans, je n'ai plus joué jusqu'à notre venue au Zimbabwe. Avez-vous eu des opportunités de jouer dans d'autres clubs ici au Zimbabwe ? J'ai reçu des propositions de FC Star et de Hortland. Et puis, il y a la manifestation des responsables du Dynamos qui ont voulu m'enrôler. Pourquoi avez-vous répondu favorablement à cette équipe ? C'est simple, le Dynamos est le club le plus prestigieux du pays. Tous les joueurs rêvent de porter les couleurs de ce prestigieux club. Il compte les meilleurs éléments du pays. Et puis, il a l'habitude de jouer chaque année la Ligue des champions. Pour toutes ces raisons, je n'ai pas hésité une seule seconde à donner mon accord. Et pourtant, votre père était contre le fait que vous embrassiez une carrière de footballeur… Effectivement, je ne vous cache pas qu'il aura fallu l'intervention du coach du Dynamos, Lloyd Mutasa, pour le convaincre. Et c'est ainsi que j'ai rejoint l'équipe du Dynamos qui m'a offert cette opportunité de donner un nouvel élan à ma carrière. Combien de séances avez-vous effectuées avec l'équipe ? Je n'ai effectué que trois. Opposé au Mouloudia d'Alger, pour quelle équipe votre cœur penchera-t-il ? C'est très difficile à dire, car mon coeur chavire entre soutenir une équipe de mon pays et mon club employeur, le Dynamos. Mon sens du professionnalisme voudrait que je sois avec le Dynamos avec lequel je suis lié par un contrat. Quels sont les joueurs du MCA que vous connaissez ? En l'espace de quatre ans, le Mouloudia a beaucoup changé. Il y a eu beaucoup de jeunes joueurs qui ont rejoint le club. Pour revenir à votre question, j'ai reconnu Babouche, qui est le plus ancien du club, et Zemmamouche, car je suis un fan de l'USMA. Comment voyez-vous ce match face au Dynamos ? Le Dynamos est une équipe qui compte beaucoup de joueurs de talent. Son point fort réside dans sa ligne offensive avec de petits attaquants vifs et rapides. Et je peux sans chauvinisme aucun vous dire que cette équipe va poser énormément de soucis au Mouloudia. Et que le meilleur gagne ! ------------------------- Les joueurs découvrent le Rufaro Stadium Hier après-midi, les joueurs du Mouloudia, à l'occasion de leur première séance de travail en terre zimbabwéenne, ont découvert le Rufaro Stadium qui sera le théâtre, ce dimanche, du rendez-vous tant attendu entre le Dynamos et le MCA. Ils le comparent à Bologhine Dès le premier coup d'œil, les camarades de Babouche ont comparé le Rufaro Stadium au stade de Bologhine dans sa conception et son architecture. L'enceinte, qui peut accueillir 18 000 supporters, est disposée à l'anglaise avec les gradins collés à la pelouse sans piste d'athlétisme, comme cela était le cas à Bangui au stade de Barthélemy. Ce qui sous-entend qu'il y aura une forte pression sur les joueurs le jour du match qui devra, selon nos informations, se jouer à guichets fermés. Les Mouloudéens séduits par la pelouse Par ailleurs, les Mouloudéens ont été séduits par la pelouse du Rufaro Stadium pour la simple raison qu'elle est en gazon synthétique, d'où cette comparaison avec l'enceinte de Omar-Hamadi. Le fait de jouer sur du synthétique ne devrait pas dépayser les joueurs qui préfèrent se produire sur ce type de surface que d'évoluer sur un terrain complètement délabré et cabossé, comme ce fut le cas en République centrafricaine face au Real de Bangui. Le manager du Dynamos interdit d'accès à l'entraînement Pendant la séance de travail, Nourredine Zekri a insisté auprès de Hadj Ahmed, Abdelouahab et Attalah pour que l'entraînement se déroule loin des regards indiscrets. D'ailleurs, c'est dans ce contexte que le manager du Dynamos a voulu assister à ladite séance, sous prétexte de s'assurer que rien ne manquait à la délégation mouloudéenne. Face à cette ruse veille comme le monde, les responsables du Mouloudia ont interdit au manager l'accès au stade afin d'éviter tout espionnage. Il fait 26° à Harare Après le froid de l'Espagne et la chaleur de Bangui, les joueurs du Mouloudia ont trouvé le juste milieu à Harare. En effet, dans la capitale zimbabwéenne, le thermomètre a indiqué hier 26° C. Inutile de préciser que les joueurs ont dû se mettre en tenue d'été, histoire de profiter du soleil et du beau temps. Attafen et Zemma taquinent Bouchema Lors de la séance de travail d'hier après-midi, Billel Attafen et Mohamed Amine Zemmamouche se sont alliés contre Nacim Bouchema en le faisant tourner en bourrique. Ainsi, avec le concours de Youssef Sofiane, les deux joueurs ont fait la passe à dix en épuisant Nacim lequel n'a pas pu récupérer le ballon. Les passes courtes et le jeu dans les intervalles au menu Le coach mouloudéen, Nourredine Zekri, a axé sa séance de travail d'hier sur le jeu court et dans les intervalles. On comprend par ces exercices imposés que Zekri veut opérer par des contre-attaques pour bloquer le jeu du Dynamos tourné plus sur les attaques par les ailes. La presse locale accorde beaucoup d'importance au match Contrairement à Bangui où la presse locale avait relégué le match entre le Réal et le MCA au second plan, élection présidentielle oblige, les journaux zimbabwéens, à l'image du Holiday Sport, a consacré toute une demi-page à l'évènement. Pour ce quotidien, il est clair que le Dynamos part avec les faveurs des pronostics, même si on se méfie beaucoup des champions d'Algérie, surtout après le très bon parcours réussi par les Verts à la CHAN au Soudan. La réputation du football national a pris une dimension internationale, d'où toute cette méfiance des journalistes sportifs, malgré le fait que le MCA patine actuellement en championnat. ----------------------------- Il a reporté de 48h son retour en France Michel : «Normalement, je toucherai mon argent ce dimanche» Alors qu'il devait percevoir son dû, 7 000 euros, avant-hier après-midi, Alain Michel devra attendre encore 48 heures pour espérer toucher son argent. En effet, pour des raisons purement techniques (problème au niveau des banques) le coach français n'a pas pu toucher son argent comme prévu. «C'est à cause d'un problème au niveau des banques que j'ai dû reporter mon retour en France. Normalement, si tout se passe bien, je toucherai mon argent ce dimanche. Par la suite, je pourrais rentrer chez moi. Il n'y a aucun souci avec Omar Ghrib car tout a été fait pour que je sois réglé, selon ce qui a été conclu. Ce n'est qu'une question de temps et je percevrai mon dû», nous a confié hier matin Alain Michel.