Messaoudène : «Je partirai en fin de saison» Le coach du CABBA estime qu'il ne faut pas crier victoire car son équipe est encore en danger. Cette nouvelle victoire à domicile vient confirmer que le succès ramené de Blida n'était pas un feu de paille ; n'est-ce pas ? Effectivement. Nous avons réussi à enchaîner avec une nouvelle victoire, c'est toujours bon pour le moral. Le fait qu'on ait quitté la dernière loge du classement n'est en lui même qu'une étape qui consiste à sortir l'équipe de la zone dangereuse. Il faut faire d'autres efforts, car malgré la victoire nous ne sommes pas sortis de l'auberge. L'équipe a éprouvé quelques difficultés durant la première demi-heure de jeu avant de retrouver ses marques en seconde période. Comment l'expliquez-vous ? C'est vrai qu'on a eu beaucoup de difficultés à percer le double rideau défensif de l'adversaire, mais après une demi-heure de jeu, nos attaquants, surtout sur les côtés, ont commencé à trouver la faille. Au cours de la pause, j'ai insisté sur le fait que l'on continue à harceler la muraille adverse et c'est ce qu'ils ont fait. La preuve, un quart d'heure après la reprise, ils ont réussi à tuer le match, et ils auraient pu même ajouter d'autres buts sans que personne n'aurait crié au scandale. Finalement, votre équipe se porte plutôt bien en l'absence de ses supporters, donc de la pression ; n'est-ce pas ? La pression nous la vivons à chaque match que ce soit en présence des supporters ou en leur absence. C'est pour vous dire que ce facteur peut être positif dans certaines situations. En tout cas, on aurait aimé que les supporters soient là car aujourd'hui on peut dire qu'on est sur la bonne voie. Il faut reconnaître que c'est grâce aussi à la prestation des nouvelles recrues, sachant que les deux buts ont été ramenés par les deux meilleurs joueurs sur le terrain, à savoir Benchergui et Bentayeb… C'est une évidence qu'on ne peut pas nier. L'empreinte des nouvelles recrues est là. L'équipe a retrouvé un certain fond de jeu et une certaine efficacité devant. Nous avons gagné et surtout nous sommes parvenus à allier la manière avec des belles phases de jeu. Cela dit, il ne faut pas passer sous silence les prestations des joueurs qui étaient au sein de l'équipe depuis le début de la saison. C'est bien pour la suite du parcours, pourvu que ça dure. D'après toutes ces données, peut-on avancer que le CABBA pourrait se maintenir en Ligue 1 ? J'ai toujours déclaré que si je n'étais pas vraiment optimiste, je n'accepterais jamais ce poste très lourd en responsabilité. Souvenez-vous qu'après le recrutement effectué au cours du mercato hivernal, j'avais dit que le maintien était encore à notre portée et peut-être qu'on pourrait faire mieux. Nous avons effectué un bon recrutement et les récents résultats ont montré qu'on ne s'était pas trompés. Tant mieux pour nous. Le prochain déplacement vous mènera à Tizi Ouzou lors de la prochaine journée ; appréhendez-vous ce rendez-vous qui ne sera pas de tout repos ? Nous jouerons toutes les rencontres qu'il nous reste comme s'il s'agissait de matchs de coupe. Nous jouerons pour gagner, car c'est le seul moyen de sortir du trou. Face à la JSK d'abord, nous jouerons nos chances à fond. Avec le nouvel état d'esprit du groupe, tout me paraît possible. Je pense que les joueurs se sont libérés avec l'arrivée des nouveaux joueurs. ---------------------------------- Messaoudène : «Je partirai en fin de saison» Le président Messaoudène était bien sûr l'homme le plus heureux du monde, à la suite de cette seconde victoire consécutive acquise de belle manière. Néanmoins, il a l'intention de se retirer en fin de saison. «Dès que j'accomplirai ma mission qui consiste à maintenir l'équipe, je démissionnerai. Je laisserai au nouveau président l'équipe en Ligue 1 et 10 milliards dans les caisses du club. Je veux partir la conscience tranquille», avait-il déclaré.