Leghzel : «Je n'ai demandé que mes droits» Bizarrement, les choses ont changé de direction pour les deux Franco-Algériens Leghzel et Bellagraâ qui ont décidé de ne plus remettre les pieds au Khroub. Ce revirement de situation a un lien avec une seule et unique raison, l'argent. En effet, ils ont demandé en début de semaine à la direction de leur verser les deux mois de salaire retard non pas uniquement pour eux, maais pour l'ensemble des joueurs. Certes, les autres éléments n'ont pas agi de la même manière car ils ont une grande confiance en la direction de Dib. En plus, le reste du groupe sait très bien que leur dû est bien préservé et avec les nouvelles lois aucun footballeur ne sera privé de son argent. Apparemment, toutes ces garanties n'ont pas suffi pour raisonner et calmer Leghzel et Bellagraâ qui ont ramené un huissier de justice afin de prendre quelques photos de leur appartement offert par le club. Et pour boucler leur comportement déplacé, les deux joueurs vont fuir leurs responsabilités et rentrer en France aujourd'hui. Du chantage à l'état pur Les derniers agissements des deux joueurs démontrent que Leghzel et Bellagraâ ont agi sur des consignes strictes et que rien n'a été laissé au hasard. En effet, il y a une loi dans le monde du professionnalisme qui encourage et donne raison à Leghzel et Bellagraâ dans leur comportement. La loi dit que chaque joueur qui a un retard de son salaire doit attendre dix jours supplémentaire au moins avant d'avoir le droit de d'arrêter les entraînements. Le chantage exercé par les deux Franco-Algériens, qui ont débarqué dans le bureau du président pour lui mettre la pression de les payer ou quitter le territoire national, est indécent. Surtout que l'équipe joue sa survie en cette fin de championnat, et ce faux problème n'aurait pas du exploser à deux jours d'un match décisif contre l'USMAn. Cela a poussé Dib à dire à ses proches collaborateurs qu'il allait punir les deux émigrés d'une manière dont ils se souviendront longtemps. Ils ont découvert leur pays d'origine grâce à l'ASK Depuis que Leghzel et Bellagraâ ont débarqué au Khroub, ils répétaient sans cesse que jouer en Algérie était un rêve pour eux qui voulaient découvrir leur pays d'origine. Ils ont la mémoire courte, car l'été dernier ils étaient des inconnus sur la scène nationale, mais Leghzel a eu plusieurs offres au mercato après trois mois de compétition avec l'ASK. Bellagraâ est le joueur le plus capricieux de tout le championnat, mais l'ASK a fait de son mieux pour lui rendre la vie facile au Khroub et en Algérie. Donc, le moins que l'on puisse dire qu'en plus d'être fautifs Leghzel et Bellagraâ sont bien ingrats. Zouak, l'exemple à suivre Le défenseur central Oussama Zouak est le joueur le plus régulier de l'ASK depuis le début de saison. Le pur produit du centre de l'Olympique lyonnais réussit bien sa première aventure dans son pays d'origine. Zouak n'a jamais contesté ou réclamé de l'argent ou du repos. Pour lui, jouer régulièrement et être admiré par les fans khroubis est un bon début de carrière en Algérie. L'argent n'est qu'un détail, il ne sera jamais un moyen de pression sur une équipe modeste avec un petit budget comme l'ASK. Ce qui nous amène à dire que Zouak est d'une toute autre trempe que Leghzel et Bellagraâ. Leghzel : «Je n'ai demandé que mes droits» Avant son départ en France, l'attaquant de l'ASK nous a signifié sans entrer dans les détails que cetaines choses lui pourrissent la vie au Khroub. Surtout l'aspect financier, car il ne veut plus continuer à jouer sans être payé. Leghzel nous confie : «Nous sommes mardi soir et je suis toujours en Algérie. Je ne comprends pas pourquoi on dit que j'ai quitté le pays juste après le match contre le WAT. Il y a des gens qui veulent me faire du mal, alors que je me suis donné à fond depuis que je joue à l'ASK. Je ne demande que mes droits. En plus, j'ai demandé mes maillots au garde-matériel mais a refusé de me les donner. C'était tout simplement pour l'hygiène car nos maillots sentent vraiment mauvais ! Je vous promets que vous aurez tous les détails prochainement.»