Les supporters clubistes ont tenu leur promesse en se déplaçant en très grand nombre à Hamlaoui à l'occasion de la venue de Paradou. Les supporters clubistes ont tenu leur promesse en se déplaçant en très grand nombre à Hamlaoui à l'occasion de la venue de Paradou. Ce qui a évidemment donné une ambiance des grands jours, surtout avec la victoire des leurs dans ce match à ne pas perdre ne serait-ce que pour le standing du club à l'heure actuelle. En dépit de la difficulté face à un PAC qui ne mérite aucunement sa position au classement général, les Sanafirs ont fait ce qu'il fallait, en cette journée historique, pour apporter cette ambiance oubliée en raison des différents matchs à huis clos. Ce qui a eu pour effet de motiver les camarades de Hadjadj lesquels ont eu moult difficultés à trouver leurs marques avant de terminer en force. Indescriptible fut l'ambiance laquelle s'est répandue à travers les rues de la ville des Ponts et ce tard dans la nuit du vendredi. Chacun savait que cette accession est bel et bien là après cinq années d'attente et de désillusion. En tout état de cause, ils ont promis beaucoup plus et mieux pour la dernière rencontre du championnat devant le Nasr Hussein Dey. Hadj Chenni : «Il ne fallait pas baisser les bras» Ovationné en fin de match de Paradou, le président du conseil d'administration Hadj Chenni avait beaucoup de mal à contenir tant son émotion que ses larmes. Il trouvera cependant les mots pour nous déclarer : « En ce jour d'immense joie, mes pensées vont vers tous les vrais clubistes qui portent vraiment le club dans leur cœur. D'ailleurs, c'est à eux que je dédie cette accession après laquelle nous courons depuis longtemps déjà. C'est le fruit de beaucoup d'efforts et de sacrifices car notre cher club n'a fait que reprendre sa réelle place parmi le gotha de notre football. Rien qu'à voir l'ambiance de nos supporters et leur joie, nous avons oublié notre fatigue car nous avons tenu notre promesse de remettre l'équipe sur les rails. Nous sommes très conscients des difficultés qui nous attendent et avec l'aide de tout un chacun, on va se mettre au travail dès à présent. Il va falloir apporter des correctifs à tous les niveaux et le temps viendra d'évoquer notre réel programme. Pour l'heure, savourons notre parcours qui restera gravé dans la mémoire de tous car à ma connaissance, aucune formation n'a accédé parmi l'élite en ne perdant qu'un seul match dans tout le championnat. Mes remerciements à tous car je ne peux me permettre de les citer et une pensée sincère à tous les anciens du vrai doyen.» Silem : «C'est le fruit de nos efforts» On savait les difficultés qui nous attendaient avant ce match car il y avait assez de particularité. Nous avons mis du temps à retrouver nos marques devant un adversaire très équilibré dans ses compartiments du jeu et qui nous a créé moult problèmes. Les réajustements apportés dans l'effectif ont eu l'effet de nous donner un second souffle et nous avons terminé la rencontre de la meilleure manière. Notre objectif est amplement atteint et je tiens à remercier l'ensemble des gens qui ont œuvré à nos côtés car sans eux, rien n'était possible. « A côté de Silem, l'autre entraîneur clubiste en l'occurrence Bounaas, lequel avait tenu à confirmer les propos de Silem, ils ont réussi à maintenir le cap tracé par l'ex- entraîneur en chef Khezzar lequel avait réussi un parcours de qualité depuis l'entame de la saison ». Bouhellal : «La pression était sur nous» Que dire si ce n'est qu'une affaire de penalties. En ratant le nôtre, nous avons donné l'occasion au club local de revenir et de s'imposer. Mes jeunes joueurs ont fait ce qu'il fallait et n'ont guère été ridicules, bien au contraire. Seulement, l'expérience clubiste a fait la différence. De plus, évoluer devant une galerie pareille, il faudrait avoir des arguments et des nerfs très solides. Je profite pour souhaiter un bon parcours au CSC qui, de par l'engouement qu'il suscite, mérite bien sa place parmi l'élite. Pour notre part, nous allons tenter de nous remettre en selle pour les matchs restants afin d'éviter toute mauvaise surprise. Daïf encore et toujours L'enceinte du stade Hamlaoui avait retenu son souffle lorsque l'arbitre Saadi avait désigné le point de penalty pour faute du capitaine Kabri sur Ouali dans le périmètre de vérité. Mais c'était sans compter sur la valeur du gardien Daïf lequel est parti du bon côté et a pu dévier en corner la tentative de Mebani. Il a eu droit à un standing ovation de la part de tous les supporters de même d'ailleurs que la totalité de ses coéquipiers. En fin de rencontre, l'intéressé nous a confié qu'il ne pensait plus au penalty arrêté tant la joie de l'accession était plus importante. Une fois de plus, ce super gardien vient de confirmer son grand rôle joué au club depuis sa venue. Il peut être considéré comme l'un des rares éléments à avoir justifié sa valeur parmi les éléments recrutés depuis trois saisons environ. L'effectif remanié, pourquoi ? Une certitude, à la lecture de l'effectif aligné devant le Paradou, beaucoup de réserves et de commentaires ont vu le jour tant parmi les hommes de la presse que des supporters clubistes. Certains choix furent vraiment discutés. D'ailleurs, sur le terrain et en début de rencontre, cela a pu se vérifier facilement car le groupe avait du mal à trouver ses marques et développer son jeu. Au fil des minutes et avec les réajustements apportés par les entrées de Lemaïci, Yacef et Hamadou, le jeu clubiste a eu plus de consistance et de volume. Une question, pourquoi a-t-on pris un tel risque dans une rencontre où l'on voulait favoriser seulement le côté festif des choses ?