Supporters-joueurs, le divorce ? Pourquoi autant de démobilisation ? Aucun qualificatif ne peut être utilisé à propos des parcours de la formation du Mouloudia de Constantine en coupe d'Algérie. Les années se suivent et se ressemblent pour une équipe capable du meilleur comme du pire. Les éliminations par des équipes de bas niveau sont encore dans l'esprit des supporters en particulier, et une nouvelle vient d'avoir lieu. Se faire sortir dès le premier tour par la formation de Ouled Gacem prouve beaucoup de choses dans cette équipe mociste et particulièrement le climat tendu et l'absence de sérénité. Et pourtant, l'entraîneur Mechhoud a reconnu lui-même qu'il allait jouer ce match sans sous-estimer l'adversaire qui évolue dans les petites divisions. Il a pour sa part fait tourner son effectif par l'apport d'éléments manquant de compétition aux côtés de certains titulaires à part entière. La réaction des uns et des autres a été laissée aux vestiaires pour cette fois encore. Ainsi donc, après Berouaguia, Entente de Collo, Hamma Loulou et El Hannaya, voici venu le tour de Ouled Gacem. C'est édifiant pour le palmarès mociste dans cette épreuve reine qu'est la coupe d'Algérie. Supporters-joueurs, le divorce ? N'ayant pu admettre cette élimination précoce en coupe d'Algérie, une frange des supporters mocistes a dû interpeller les joueurs au moment de leur retour sur Constantine par bus. Ces derniers ayant accédé au bus ont demandé des explications aux leurs. Plus de peur que de mal car aucun incident n'a été enregistré. Toujours est-il que cela prouve le climat tendu existant pour l'heure dans une formation loin d'aspirer à trouver ses marques. Seule l'administration du club ne semble pas avoir saisi la nécessité d'apporter des correctifs avant d'avoir à le regretter amèrement. Pourquoi autant de démobilisation ? Entre les propos de certains éléments et leur production sur le terrain, il y a quelque chose qui ne va pas. Les joueurs ont prouvé leur démobilisation plusieurs fois alors qu'ils évitent de mettre sur la table leurs préoccupations du moment. Une situation des plus délicates à gérer pour le président Bourfaa qui va trouver une nouvelle fois une justification. Sans réaction concrète de la part de tous les concernés, le problème devrait rester le même, c'est une certitude.