Bachiri : «Je n'ai pas le choix, je dois respecter la décision des dirigeants» Comme annoncé par nos soins, le Conseil d'administration s'est réuni avant-hier dans l'après-midi pour étudier le cas de Redouane Bachiri qui a émis le vœu de quitter la JSMB pour rejoindre le club saoudien, Raed Assaoudi, cet hiver. En effet, vu son poids dans l'équipe, notamment en défense, les membres du conseil, à leur tête le président Tiab, ont refusé catégoriquement de céder l'un de leurs meilleurs joueurs cet hiver. La direction estime qu'il sera difficile de remplacer Bachiri en ce moment, surtout que le mercato prendra fin après-demain. Raison pour laquelle les dirigeants n'ont pas donné suite à la demande de Bachiri qui devra continuer la saison avec la JSMB, du moment qu'il est encore lié jusqu'au mois de juin avec le club. D'ici là, l'ex-axial du WAT pourrait choisir sa nouvelle destination sans souci aucun. Même Michel était contre son départ En plus du président Tiab et des autres membres du Conseil d'administration qui n'ont pas accepté de libérer Bachiri, le coach béjaoui, Alain Michel, n'a pas été d'accord pour son départ. Le coach, qui a entamé la préparation avec le groupe, estime aussi qu'il ne serait pas normal de le céder quelques jours seulement avant le bouclage du mercato hivernal. Le coach a beaucoup discuté avec le joueur ces deux derniers jours où il a essayé de le raisonner et surtout de lui faire changer d'avis. Michel n'a pas raté cette occasion pour expliquer à Bachiri que le club aura encore besoin de lui pour le reste du parcours et qu'il sera très difficile de trouver un défenseur axial en deux jours. «Aucun joueur n'est indispensable mais là, je ne vois pas comment faire pour recruter un autre défenseur en deux jours. Le club a besoin de lui pour la suite du parcours et cela veut tout dire», dira le coach de la JSMB, Alain Michel. Le joueur revient à de meilleurs sentiments et reprend les entraînements Même s'il n'a pas été satisfait de la réponse des dirigeants qui n'ont pas accepté de le céder au club saoudien cet hiver, le défenseur béjaoui, qui n'avait plus le choix, a décidé toutefois de reprendre le travail, avant-hier dans la soirée, après avoir raté la première séance de la matinée de la même journée. Le joueur nous a fait savoir qu'il devait respecter la décision du président et des membres du conseil. Ce dernier a donc participé à la dernière séance de travail comme si de rien n'était. Pour prouver sa bonne foi aussi, le joueur a même participé à la rencontre amicale de son équipe, hier, contre le Racing de Casablanca. Désormais, la page est tournée et Bachiri a décidé de poursuivre l'aventure avec la JSMB et de donner le meilleur de lui-même, comme il l'a d'ailleurs fait lors de la phase aller où il a été l'une des satisfactions de son équipe, en ayant joué toutes les rencontres de la JSMB. Bachiri : «Je n'ai pas le choix, je dois respecter la décision des dirigeants» «J'ai eu les dirigeants au téléphone pour une réponse par rapport à ma libération. Il faut dire que ces derniers ont refusé de me libérer cet hiver. Ils m'ont fait savoir le club avait besoin de moi pour la suite du parcours, donc je ne peux rien faire pour le moment. Ainsi, je dois respecter la décision des dirigeants et celle du président Tiab. Je voulais partir, ils ont refusé, mais la vie continue. Comme je l'ai déjà dit, je ne suis pas un joueur à problèmes, donc je dois quand même respecter cette décision et continuer la saison avec la JSMB. Le coach m'a fait savoir qu'il avait besoin de moi pour la suite, donc je n'ai pas voulu polémiquer, car je dois penser un peu à mon club aussi», a-t-il dit. «Désormais, je dois me concentrer sur mon travail et mon équipe» «Certes, je voulais partir au début, mais maintenant je dois me concentrer sur mon travail et mon club aussi. Je suis ici, je dois honorer mon contrat et essayer de faire mieux que la phase aller. On a des objectifs à atteindre et je dois faire le maximum pour réaliser le meilleur parcours possible avec la JSMB pour contribuer à la réussite de mon équipe. Cette histoire ne va pas influer sur mon moral car, comme je viens de vous le dire, j'ai signé un contrat avec la JSMB et non pas ailleurs, donc je dois me mettre au service de mon club. Parfois, je me dis que c'est le destin, que je dois accepter tout cela. Ce n'est pas dramatique. Peut-être aurais-je l'occasion de jouer en Arabie Saoudite un jour.» ----------- Fin de stage aujourd'hui Les Béjaouis de retour au pays ce matin C'est aujourd'hui dans la matinée que la délégation béjaouie bouclera son stage de préparation hivernal au Maroc. Après dix jours passés à Casablanca, plus précisément au complexe Wellness Center Sport, dans la région de Bouskoura, les Béjaouis seront donc de retour au pays ce matin, après un voyage par avion. Après trois matches amicaux disputés au Maroc face au FUS de Rabat, le WAC et le RAC Casablanca, le premier responsable technique de la JSMB ainsi que tous les membres du staff technique béjaoui estiment que ce stage a été une totale réussite dans la mesure où ça a permis aux joueurs de bien préparer le début de saison malgré la difficulté de la tâche durant cette période. C'est après le dernier match d'hier face au Racing de Casablanca que les Béjaouis ont fait leurs valises et quitté l'hôtel pour regagner le pays. Ce stage a permis au coach de faire tourner son effectif et de le voir à l'œuvre contre des équipes intéressantes. C'était donc de bons tests pour les Béjaouis qui comptent toutefois apporter les correctifs nécessaires une fois à Béjaïa pour préparer spécialement le premier match de la phase retour face au CSC, en déplacement. Que de satisfactions ! Si la préparation a été complète, c'est grâce à la détermination de l'ensemble de la délégation, mais également aux moyens mis à la disposition du club par la direction et le centre WCS. Aussi bien du côté du staff, des joueurs que des dirigeants, on n'arrête pas de vanter la réussite totale de ce stage. L'équipe est revenue gonflée, forte, surtout physiquement, et prête au combat, à commencer par le premier match face au CSC. La formation a gagné en discipline et en notion de groupe. Sur le plan de charge, l'équipe a bien travaillé durant dix jours. «Je suis satisfait de l'esprit affiché par les joueurs qui ont supporté la charge de travail imposée. Ils ont montré de la persévérance, de la générosité dans l'effort, un esprit de professionnel et j'en suis ravi, malgré quelques imperfections décelées lors de ce stage qu'il nous reste à corriger bien évidemment», nous dira Michel, le coach de la JSMB. Physiquement, les joueurs sont au top Les joueurs béjaouis n'ont pas chômé depuis leur arrivée ici à Casablanca le 5 janvier dernier. Avec un programme très chargé, ponctué par deux séances de travail par jour, une dans la matinée et une autre dans l'après-midi, le coach de la JSMB a fait beaucoup suer ses joueurs qui n'arrêtaient pas de répéter que c'était la première fois depuis bien longtemps qu'ils n'avaient pas eu cette occasion de travailler de la sorte. Même s'ils ressentaient de la fatigue, notamment lors des premières séances de la journée qui ont été généralement consacrées à l'aspect physique, les camarades de Gasmi ont été très généreux dans l'effort. Ils affichaient une très belle fraîcheur physique. Cela était visible d'ailleurs lors des dernières rencontres disputées ici au Maroc. C'est dire que les joueurs de la JSMB sont déjà prêts pour poursuivre la compétition officielle sans le moindre accroc. Tactiquement, l'équipe a beaucoup gagné en rigueur Les Vert et Rouge ont laissé une bonne impression durant cette période de stage durant ces rencontres amicales jouées, notamment sur le volet tactique qui a été bien respecté. Disposés en 4-4-2 se transformant en 4-2-4 en position offensive, les poulains de d'Alain Michel étaient bien en place et ont respecté ses consignes. Les joueurs n'attendent pas que le ballon leur arrive mais ils allaient le chercher. Même les attaquants revenaient pour le disputer et aider les défenseurs. Idem pour les défenseurs qui ont aidé les attaquants avec les montées de Zafour sur le côté gauche et Megatli sur le flanc droit. C'est dire que malgré quelques lacunes constatées durant ce stage, il faut dire que l'équipe est en nette amélioration. Elle a gagné en maturité et, selon le coach, son équipe sera encore plus performante à l'avenir puisque, d'après ses dires, elle n'est pas encore au point mais elle sera quand même prête pour poursuivre la compétition à partir du 21 janvier prochain, face au CSC, à domicile. Place à la récupération La veille de son retour au pays, la formation béjaouie a croisé le fer avec l'équipe du RAC Casablanca, hier après-midi, dans un dernier match pour les camarades de Gasmi au Maroc. Inutile de dire donc que les joueurs étaient épuisés après dix jours de travail intense et un programme très chargé. Ayant subi donc une grande charge durant cette période de stage sous la houlette du nouveau coach béjaoui, Alain Michel, qui a rejoint cette équipe ici au Maroc, les joueurs avaient les jambes lourdes. C'est normal et logique de ressentir de la fatigue après une période de gros efforts. Le moment est à la récupération actuellement. Le staff technique a déjà diminué la charge lors de la dernière séance de travail avant le match d'hier. Afin de mieux se reposer et afin de récupérer tous leurs moyens, surtout physiques, Michel a accordé une autre journée de repos à ses poulains, avant de reprendre le chemin de l'entraînement et poursuivre le travail déjà entamé et apporter les dernières retouches à Béjaïa