Ils vont profiter d'une période de flottements Blacks Stars pour porter l'estocade. Le but est tout aussi réel que le tir enroulé d'Emmanuel Mayuka est imparable (78'). «Etes-vous libre ?» C'est le SMS que Kalusha Bwalya a envoyé à Hervé Renard pour savoir s'il est disponible à reprendre les Chipolopolos à quelques mois de la CAN, au lendemain du limogeage de l'Italien Dario Bonetti. Un SMS que la star zambienne ne regrettera jamais d'voir envoyé. «Oui», avait répondu l'ex-entraîneur des Rouge et Noir que certains responsables de l'USMA commençaient à lui mener la vie dure, jusqu'à le pousser à saisir la première opportunité qui s'offrait à lui. Kalusha Bwalya savait sur qui il allait miser, et malgré le refus de certaines personne du gouvernent et l'hésitation du ministère des sports zambien, l'ex-star des Chipolopolos a réussi à l'imposer. La suite lui a donné raison. Hervé Renard offre à la Zambie sa deuxième finale après 18 ans en écartant hier de la course un des grands favoris de cette édition, le Ghana et ses stars. Pourtant, la Zambie est passée tout près d'une entame catastrophique de la partie, mais a su se ressaisir et contenir les offensives des Black Stars, avant d'aller les titiller grâce à des contres qui pouvaient faire mal à n'importe quel moment. Les Ghanéens sont dominateurs, mais grâce à une meilleure organisation sur le terrain et une meilleure condition physique, les Chipolopolos tiennent bon. Ils vont profiter d'une période de flottements Blacks Stars pour porter l'estocade. Le but est tout aussi réel que le tir enroulé d'Emmanuel Mayuka est imparable (78'). La Zambie tient sa finale, le Ghana ne reviendra jamais au score. Après une brillante CAN 2010 où il est parvenu jusqu'en quart de finale les mêmes Chipolopolos, Hervé Renard a relevé le défi de faire mieux en cette nouvelle édition où personne n'atttendait son équipe en finale. Il ne reste qu'un seul exploit, brandir le trophée. Ça semble irréel, mais les zambiens y croient dur comme fer.