Il aurait exigé trois salaires, le CAB ne lui aurait remis qu'un seul Il se serait enfermé dans sa chambre malgré l'intervention des dirigeants et de ses coéquipiers L'absence de Mani Sapol a suscité de nombreuses interrogations auprès des supporters des Rouge et Bleu et des observateurs sportifs à Batna. Le milieu offensif du CAB n'a pas joué contre le CSC. Il n'était pas blessé et n'a même pas fait le voyage à Constantine. Pourtant, ses dernières prestations ont été encourageantes et le staff technique disposait enfin d'un bon constructeur de jeu. Il aurait exigé trois salaires, le CAB ne lui aurait remis qu'un seul Le Togolais du CAB aurait refusé de faire le voyage sous prétexte que les dirigeants du club n'avaient pas tenu leurs engagements. Une source proche du club laisse entendre que Mani Sapol aurait exigé trois mois de salaire. Cette avance est-elle portée sur le contrat ? Toujours est-il, le CAB aurait remis au joueur un seul mois de salaire. Mani Sapol aurait refusé cette offre et campe sur sa position. Il se serait enfermé dans sa chambre malgré l'intervention des dirigeants et de ses coéquipiers Le staff technique avait donné rendez-vous à ses joueurs le jour du match, c'est-à-dire le mardi à 9 heures. Le seul à ne pas répondre à l'appel était Mani Sapol. Le joueur aurait décidé de s'enfermer dans sa chambre et refusé de répondre aux interventions. Le CAB voyagera donc sans son milieu offensif. Cette affaire, qui arrive à un moment très délicat de la saison, laissera-t-elle des traces ? ---------------------- Deux buts encaissés sur deux balles arrêtées Le Chabab a encaissé sur deux balles arrêtées, mais le plus surprenant c'est que les deux buts l'ont été sur des balles arrêtées à ras de terre, à trois minutes d'intervalle, et dès l'entame de la mi-temps. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le CAB a été pris à la gorge. ---------------------- Le coach avait averti la défense contre les fautes sur les flancs Quand on fait une faute sur l'un des deux flancs de la défense, et quand la faute est commise à quelques mètres de la surface de réparation, autant laisser l'adversaire procéder au retrait, si on n'arrive pas à l'empêcher à le faire de manière régulière. C'est ce qui s'est passé quand le joueur du CSC a été stoppé dans son action de manière irrégulière. Le CSC avait bénéficié d'une frappe arrêtée. Le reste, tout le monde le connaît, la balle arrêtée a permis aux coéquipiers de Ferhat de marquer un but. ---------------------- Douze matches, une seule victoire, où va le CAB ? Si le championnat devait s'arrêter à la 19e journée, le CAB serait relégable. Qui l'aurait cru, ou se serait même posé la question il y a deux ou trois mois, quand le CAB se permettait de bousculer la hiérarchie ? Mais les chiffres sont là, impitoyables… Sur les douze dernières rencontres que les Rouge et Bleu ont disputées, le club n'a récolté qu'une seule victoire, à partir du match contre l'ESS, en passant par le CRB, l'USMH, le MCEE, l'ASK, le WAT, le MCO, le CSC, en coupe, puis l'USMA, le MCS, la JSK et de nouveau le CSC en championnat. ---------------------- Le MCO était déchiré En se déplaçant à Batna, le MCO était un club déchiré et c'est le moins que l'on puisse en dire. Il y avait beaucoup d'absents. Benatia, Tahar, Bengoreine n'avaient même pas fait le voyage. Le déplacement s'est fait par route. Des équipes se sont permis le luxe d'aller battre le MCO sur le terrain du stade Zabana. Contre les Oranais, à l'aller, le CAB s'est refait une santé, c'est tant mieux mais ce n'était qu'un éclair dans un océan de tristesse. Aujourd'hui, le MCO est d'un autre calibre à telle enseigne qu'il est revenu à la hauteur du CAB, avec un match en moins. ---------------------- Pourquoi les Cabistres ne gardent-ils pas leur avantage ? Un survol rapide des douze derniers résultats montre que le CAB ne sait pas garder l'avantage au score sur son adversaire. On citera, pêle-mêle, la défaite contre le WAT, au moment où le CAB était arrivé à rétablir la marque à un but partout. Il encaisse dans les dernières minutes de la partie. Contre le CSC, en coupe, il menait au score, avant que les Constantinois rétablissent la marque et les tirs au but décident du sort de la rencontre. Face à l'Entente, le CAB menait au score, après 30 minutes de jeu et, au moment fatidique, il encaisse. On n'a pas idée d'encaisser dans les temps morts de la première mi-temps. Enfin, pour cette dernière rencontre contre le CSC, le CAB menait au score. Il encaisse à un moment crucial de la rencontre dans les premières minutes de la 2e mi-temps. Une équipe qui a du caractère n'encaisse jamais dans ces moments-là et encore moins par deux fois. C'est incroyable ! L'équipe avait-elle pris la clé des champs devant des millions de téléspectateurs ? ---------------------- Le staff technique jouera-t-il sa dernière carte contre le NAHD ? Le président du CAB a fait le déplacement avec son équipe. Il avait pris place dans le bus qui transportait son équipe. Idem au retour. Un signe qui a beaucoup de signification. Nezzar continue à soutenir le staff technique. Mais jusqu'à quand ? On laisse entendre que l'entraîneur est sur la sellette. Une victoire contre un adversaire au maintien est la condition sine qua non pour la survie du staff technique, laisse-t-on entendre dans l'entourage du club.