Ghrib n'est pas chaud pour engager un autre technicien en cas de refus de Benzekri. C'est aujourd'hui que Nour Benzekri rendra sa réponse aux dirigeants du MCA, à travers laquelle ils seront fixés s'il accepte de prendre l'équipe en main, où seront contraints de se remettre à la recherche d'un autre technicien. Toutefois, les coéquipiers de Babouche, qui se plaisent avec Bouhellal, l'ont fait savoir à Omar Ghrib. Ils se disent prêts à continuer la saison avec lui, car il mène bien sa mission. Une source digne de foi nous a confié que cela a soulagé à plus d'un titre le coordinateur de la section football du MCA, qui ne voulait prendre attache avec aucun autre technicien après avoir discuté avec Benzekri, même si ce dernier avait demandé un temps de réflexion. Ghrib n'est pas chaud pour engager un autre technicien en cas de refus de Benzekri Omar Ghrib, et depuis qu'il a pris contact avec Benzekri, est convaincu que c'est le coach qu'il faut au Mouloudia. En plus de ses compétences, il apportera cette rigueur et cette discipline qui ont tant manqué au MCA. Et c'est pour cette raison qu'il a refusé plusieurs entraîneurs, qui lui ont été proposés. Ainsi, Omar Ghrib n'est pas chaud pour engager un autre technicien en cas de refus de Benzekri. La même source ajoute que ce n'est pas le volet financier qui déterminera sa venue au MCA, mais beaucoup plus sa motivation de reprendre son travail en tant que technicien, après plus d'une vingtaine d'années dans le métier. Donc, il est fort probable de voir Bouhellal continuer sa mission seul jusqu'à la fin de saison, au cas où Benzekri déclinerait l'offre. Les joueurs ne sont pas contre sa venue D'après ce qui se dit, les joueurs ne sont nullement contre la venue de Benzekri, au contraire, ceux qui ont déjà travaillé sous sa coupe n'ont pas tari d'éloges sur lui, et croient dur comme fer qu'il réussira à mener l'équipe à terminer le championnat en force. Ils avaient même fait comprendre à leurs coéquipiers que Benzekri est le genre de techniciens qui ne badine pas avec la discipline, mais qui sait être réceptif et donner la chance à tous les joueurs. Les éléments qui n'ont pas eu leur chance avec François Bracci attendent avec impatience de l'avoir soit avec Bouhellal, soit Benzekri s'il prend évidemment l'équipe en main. --------------------------------- Aïzel-Langar, le face-à-face Hier sur les ondes de radio El Bahdja, le secrétaire général du club, Mehdi Aïzel, était l'invité d'une émission sportive, durant laquelle il est intervenu sur ce qui se passe actuellement au club : «Le président légitime, c'est M. Zedek. Il a eu l'agrément délivré par les instances et tous les papiers démontrent qu'il est le président. Malheureusement, le président et son bureau ont été empêchés de faire leur travail à la tête du club. Le 18 février dernier, une AG s'est tenue pour l'élargissement de la composante pour regrouper tous les Mouloudéens. Aujourd'hui, je vois qu'une autre AG s'est tenue à la villa pour élire Yacef en tant que président. C'est du n'importe quoi ! Ce sont des anarchistes. Ils ne connaissent pas la réglementation, malheureusement. Je les défie de tenir une assemblée générale en dehors de la villa, ils seront obligés d'avoir une autorisation des instances. Je me demande aussi pourquoi ces gens-là, qui ont destitué Amrous et élu Zedek, ont proclamé Yacef président. Ils l'ont mis devant une très lourde responsabilité, pour se cacher derrière.» Sur le coup, Kamel Longar, le bras droit de Omar Ghrib, est intervenu en direct : «Leur assemblée n'est pas réglementaire. 31 membres sur les 41 ont retiré leur confiance au président Zedek. Je ne suis pas contre l'élargissement, ni contre personne, mais on a pensé à l'intérêt de l'équipe. Pour ce qui est de Eddir Loungar, c'est un cousin à moi qui a voulu investir au club, je pense que c'est une bonne chose. Il sera là à Alger pour assister au match contre le NAHD. Il compte même rassembler tous les Mouloudéens.» Voilà donc ce que pensent en général les deux leaders des deux clans. Aux Mouloudéens de juger ! --------------------------------------------------- Ghrib «Cherfa est libre de faire ce qu'il veut» Comme nous l'avons déjà rapporté dans notre précédente livraison, Walid Cherfa s'est présenté à la séance d'entraînement du Mouloudia accompagné d'un huissier de justice. L'ex-défenseur latéral du MCA a voulu qu'il établisse un constat à travers lequel il mentionnera qu'il a été empêché de s'entraîner avec l'équipe. Walid Cherfa a jugé utile d'agir à son tour après que les dirigeants du vieux club algérois ont déjà dépêché un huissier de justice pour constater l'absence du joueur aux entraînements. Contacté par nos soins, le coordinateur de la section football du MCA nous dira : «Cherfa est libre de faire ce qu'il veut, mais sachez qu'il n'a jamais été lésé au Mouloudia. J'invite l'huissier de justice qui l'a accompagné au lieu de l'entraînement de se présenter à la villa de Chéraga pour constater aussi que le MCA ne l'a pas lésé. De toute façon, Cherfa est libre de faire ce qu'il veut.» «Où était Cherfa durant toute cette période ?» Omar Ghrib ajoute : «Où était Cherfa durant toute cette période ? Pourquoi ne s'est-il pas présenté à l'entraînement ? Cherfa sait bel est bien qu'il a été libéré. On s'est même mis d'accord pour qu'il touche un mois de salaire. Sa lettre de libération était prête et il devait la récupérer au même titre que le chèque qu'on lui a préparé. Par la suite, il n'a plus donné signe de vie. Il a suffi juste qu'on dépêche un huissier de justice sur les lieux d'entraînement pour qu'il réapparaisse.» «Les lois sont claires au sujet de l'AG, malheureusement il y a des gens qui les ignorent» Le coordinateur de la section football a tenu aussi à évoquer les accusations du groupe de Zedek et dira que «ce sont les deux tiers des membres de l'AG qui ont retiré leur confiance à Zedek. Les lois sont claires au sujet de l'AG, malheureusement il a ceux qui les ignorent. Actuellement, on attend l'arrivée d'Eddir Loungar, l'homme d'affaires qui est prêt à investir au Mouloudia et je demande aux gens de laisser le MCA tranquille et cesser de nuire à ce grand club par leurs agissements qui ne font que lui porter préjudice». ---------------------------------------- Chassé de l'entraînement jeudi Cherfa «L'huissier de justice a mentionné ce qui s'est passé» L'affaire Walid Cherfa ne cesse d'alimenter l'actualité sportive. Empêché par les dirigeants du club, à leur tête Omar Ghrib, de s'entraîner avec le groupe, ce dernier a dépêché un huissier de justice, il y a trois jours, sur les lieux de l'entraînement, afin de constater l'absence du joueur. L'arrière gauche des Vert et Rouge a amorcé une contre-attaque jeudi en se présentant à l'entraînement en ayant ramené à son tour un huissier de justice. C'est ainsi qu'il nous a déclaré : «Je me suis présenté à l'entraînement avec un huissier de justice pour prouver ma bonne foi. Ils ont ramené un huissier pour constater mon absence, mais c'est eux, à leur tête Ghrib, qui m'ont empêché de m'entraîner. J'ai agi de la sorte pour que tout le monde ainsi que les supporters du club comprennent que j'ai été marginalisé. L'huissier de justice que j'ai ramené a donc mentionné que les responsables du club m'ont empêché de m'entraîner.» «Ghrib s'est retourné contre moi» Walid Cherfa a annoncé, par ailleurs, qu'il avait envoyé un SMS à Omar Ghrib, le coordinateur de la section football, pour lui faire part de son souhait de quitter le club, mais ce dernier a refusé : «Ghrib s'est retourné contre moi. Je lui avais adressé un SMS pour lui faire part de mon souhait de quitter le club, mais il m'a demandé de patienter encore, car, selon lui, les choses allaient changer. Ce n'était qu'une stratégie de sa part pour ne pas perdre un joueur en plein milieu de la saison, c'est tout. A ce moment-là, j'avais un contact très sérieux.» «Bracci m'a marginalisé et je l'ai prévenu avant qu'il ne connaisse ce sort» Concernant son problème avec l'ancien entraîneur, François Bracci, Walid Cherfa a tenu à raconter ce qui s'est passé réellement à Béjaïa après le match face au MOB, de Coupe d'Algérie : «Bracci m'a marginalisé. A Béjaïa, il a fait un changement à la mi-temps. Je lui ai demandé par la suite des explications et il ne m'a pas répondu. Je lui ai fait savoir que les gens vont finir par se retourner contre lui. Finalement, j'ai eu raison. Regarder le sort qui lui a été réservé. Mon seul tort, c'est d'avoir demandé des explications.»