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Maâmar Djebbour:Journaliste sportif passionné
Publié dans Le Buteur le 13 - 01 - 2009


«Ma femme ne regarde que la Ligue des champions»
* Date et lieu de naissance ?
* Le 6 juin 1963 à Alger.
* Origine des parents et leurs fonctions ?
* Mon père est de Ténès. Il était directeur général des impôts et domaines et ma mère de Miliana était directrice d'école.
* Qu'est-ce que tu as fait comme études ?
* Je suis ingénieur en agronomie, option agroéconomiste.
* Tu es entré à la radio, par piston ?
* Jamais ! J'étais un passionné du foot. La radio, j'y suis rentré par un concours de circonstances. Un ami à mon père connaissait Abdelqayoum Boukaâbache, l'ancien directeur. Il m'a débrouillé un RDV avec lui pour un essai de voix. Mais je n'y suis jamais allé.
* Pourquoi ?
* Parce qu'entre temps, il y avait un ami dont le père connaissait le directeur de la chaîne III de l'époque, M. Rachid Boumediène.
* Et tu dis qu'il n'y a pas eu de piston ?
* Attends, j'y arrive ! J'ai de la chance de pouvoir rencontrer le directeur chez mon ami. Il m'a demandé d'aller faire des essais le lundi qui suivait. Ce jour-là, j'étais tombé sur un responsable qui ne faisait vraiment pas de piston. Je veux parler de Chadli Bouferoua. Il était alors responsable du service des sports. Il m'a passé les tests de voix et de rédaction et à la fin il m'a dit samedi tu commences à travailler. Donc pas de piston !
* Des enfants ?
* Oui, l'aîné Kenzy, a 13 ans et le deuxième Eliass, 9 ans.
* Ils jouent au foot ?
* Je les ai inscrits, mais ils n'étaient pas emballés. Ils s'ennuyaient.
* C'est toi qui les as mis en overdose de foot, non ?
* C'est vrai qu'à la maison, c'est l'overdose de foot. Mais on a réglé le problème ma femme et moi. Chacun sa tété.
* Ça se passe comment avec ta femme ?
* Elle aime regarder les grands matches de la Ligue des champions. Sinon, le championnat d'Algérie, pas question.
* Elle est de quelle région est ta femme ?
* De Bordj Bou Arréridj.
* Vous vous êtes connus où ?
* Elle a fait les mêmes études que moi. On s'est connus à l'Institut National Agronomique d'El Harrach. Et on s'est mariés le 1er avril 1993.
* Vos invités vous ont crus avec cette date ?
* Justement, personne ne nous a crus au départ. Il y a eu beaucoup de copains qui ne voulaient pas venir à cause de ça. Ils pensaient que je déconnais, alors que c'était très sérieux.
* Tu n'as jamais travaillé en dehors de la radio ?
* Non, jamais.
* Ton club préféré ?
* Depuis tout petit, je suis un mordu du CRB. Le premier match que je suis allé voir, je m'en souviens, c'était CRB-Jeanne d'Arc du Sénégal. Je suis né avec le grand CRB des Lalmas, Achour, Selmi, Abrouk...
* Tu es de quel quartier ?
* J'ai grandi du côté de la Grande Poste, puis à Didouche Mourad.
* Tu vibrais vraiment pour le CRB ?
* C'est simple, quand le CRB perdait, je pleurais.
* Et aujourd'hui ?
* J'aime encore le CRB. Je ne m'en cache pas. Quand le CRB perd, ça me fait encore mal.
* Et quand tu commentes un match du CRB, tu restes objectif ?
* J'essaie de l'être le plus possible. Des fois, je suis même plus dur à l'égard du CRB.
* Ton premier direct, tu t'en souviens ?
* Et comment ! C'était à El Biar, entre la JSEB et Hadjout. Je croyais que c'était facile de commenter un match. Je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie.
* Peux-tu raconter comment ça s'est passé pour rassurer les débutants ?
* J'ai eu un trac pas possible. Les mots, les sons même ne sortaient plus. J'étais bouleversé. Ah que c'était dur ! La première fois, c'était trop dur !
* Il t'arrive de réécouter ton travail ?
* Au début, j'avais un gros défaut, je parlais trop vite. Les gens ne comprenaient même pas la question que je posais. Je crois que je garde encore ce défaut, mais j'essaie de le corriger.
* Tu pourrais commenter en arabe, comme l'a fait Hafid Derradji en français ?
* Ça non ! Derradji a beaucoup de mérite de l'avoir fait. Mais ça je ne pourrais pas le faire franchement.
* Que penses-tu des commentateurs actuels de la télé en français ?
* Je ne sais pas ce que les gens en pensent, mais à mon avis, c'est une mauvaise idée d'avoir donné à des gens qui ne parlent pas français la responsabilité de commenter en français.
* Tu vises Mohamed Boutrik ?
* Non, il n'y a pas que Boutrik. Samy Noureddine non plus ne commente pas bien. Il faut dire les choses comme elles sont. Il ne faut pas se voiler la face. Il n'y a pas de commentateur en français à la télé. Dans une télé professionnelle, ça ne passerait pas.
* Et si on te demandait de le faire en arabe ?
* Justement, si on me demandait de le faire en arabe, même si je parle bien en arabe, je n'oserais pas le faire, parce que je n'ai pas le talent pour le faire. Ce n'est pas parce qu'on a l'opportunité de le faire qu'on doit y aller, même si on n'a pas le talent.
* L'expérience de Khalifa TV, qu'en gardes-tu ?
* J'avais délaissé un peu le foot pour vivre cette expérience très enrichissante. J'en garde de très bons souvenirs.
* Tu étais payé combien ?
* 3 500 euros. C'est une émission qui se faisait en France et je peux vous assurer que comparée à ces semblables dans le même pays, mon salaire était vraiment bas.
* Pourquoi tu boudes Canal Algérie ?
* (Il rigole) Je ne boude pas Canal Algérie ! J'ai participé au lancement de cette chaîne. J'ai été présentateur du journal télé pendant une année, puis j'ai lancé Télé sports, j'y ai travaillé jusqu'en 2001. Puis quand je suis allé faire autre chose, on n'a plus fait appel à moi. Ce n'est pas moi qui vais taper aux portes.
* Il y a certainement un petit conflit caché, non ?
* De mon côté, il n'y en a aucun. Peut-être que je n'ai pas la compétence pour...
* Et si on te demandait d'y retourner ?
* Franchement ? Tout dépendra de celui qui m'appellera ! Ça dépendra à quel niveau se situera l'appel...
* Tu aurais été tenté de travailler pour Canal + ?
* Quand tu regardes ce qu'ils font, c'est vrai que c'est tentant. Canal +, c'est le top !
* Si tu étais footballeur, tu signerais où ?
* A l'Entente de Sétif si j'ai de l'ambition ou à Annaba si c'est l'argent qui m'intéresse.
* Que Dieu te prête longue vie ! Qu'aimerais-tu qu'on dise de toi après ta mort ?
* Qu'il avait la joie de vivre. Le jour où je mourrai, ce n'est même pas la peine de venir pleurer. Il faut venir rigoler et se remémorer les bons souvenirs avec moi. C'est ce que je souhaite en tout cas.
Entretien réalisé par Khbat Khbat
Il n'y a pas que Mohamed Boutrik qui dit des bêtises
En voici un début de preuve :
Mark Draper (footballeur anglais) : «J'aimerais bien jouer dans un club italien. Comme le FC Barcelone par exemple.»
Frédéric Jaillant (football, TF1) : «Cinquante-six cartons jaunes dont cinq rouges.»
Cyril Linette (commentateur de football, Canal +) : «Y'a tous les grands pays européens qui sont représentés : y'a l'Espagne, y'a l'Italie, y'a la France, y'a le Japon.»
Pierre Sled (football, sur France 2) : «Grosso-modo ils sont arrivés à 17 heures, ils sont repartis à 18h15... 3 heures d'entraînement!»


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