Le départ de Ammour a alimenté ces deux derniers jours toutes les discussions des supporters de l'USMA, au point de reléguer au second plan le retour de Achiou. Les avis sont partagés. Il y en a ceux qui n'ont pas apprécié son chantage mais qui regrettent néanmoins son départ, d'autres estiment que ce n'est pas vraiment une grande perte, alors qu'une autre partie n'a tout simplement pas accepté cela et pointe du doigt la direction qui n'a rien fait pour le retenir. Cette partie-là a espéré jusqu'à hier que le meneur de jeu de leur équipe revienne sur sa décision, en vain. Auparavant, ils avaient tenté de jouer les médiateurs entre le joueur et les dirigeants. Sans succès. Aujourd'hui, la réalité est là, Ammour a quitté la maison pour aller s'installer du côté des Hauts Plateaux. Les raisons de ce divorce sont connues par tous, c'est la rupture de communication entre les deux parties, et l'entêtement de chacune d'elle à ne pas faire le premier pas. La direction, comme nous l'a indiqué Allik, n'a pas accepté le fait que Ammour lui mette la pression, en évoquant ses contacts avec d'autres clubs, le Mouloudia entre autres, et en lui fixant en plus un ultimatum. Et le joueur, de son côté, n'a pas voulu revenir et reprendre les entraînements avant qu'un des dirigeants ne l'appelle pour l'inviter à discuter du renouvellement de son contrat. Personne n'a voulu appeler l'autre, jusqu'à ce que le divorce soit consommé. Il faut dire, toutefois, que l'USMA n'a rien fait pour le retenir. Certains responsables étaient même favorables à son départ, en ce sens que cela pouvait solutionner quelques problèmes, financiers et administratifs entre autres. En partant, Ammour libère une licence et épargne au club de débourser une somme qui avoisine le milliard de centimes, une somme qui aurait représenté sa prime de signature. Mais la vraie raison, c'est parce le président Allik n'a pas oublié lorsque Ammour, il y a deux ans de cela, lui a mis le couteau sous la gorge, pour reprendre l'expression du premier responsable usmiste, en lui exigeant un milliard de centimes cash pour renouveler son contrat, faute de signer à l'ESS. Cela, Allik ne l'a jamais oublié d'autant plus que l'équipe avait réalisé une saison catastrophique. Cette fois-ci, il n'a pas voulu céder. D'autant qu'il venait de conclure avec Achiou. Sur le plan sportif, le président de l'USMA se serait concerté avec son entraîneur. Avoir un seul leader sur le terrain, c'est bien, deux, c'est moins bien, trois, c'est mauvais. Achiou, Ammour et Dziri ne peuvent plus jouer ensemble, c'est la conclusion de la discussion à ce sujet. En clair, Ammour est toujours important, mais n'est plus indispensable. Le choix a été donc fait. B. M. Les visas sont prêts Le stage de Lisses ne sera pas retardé Finalement, le départ pour la France ne sera pas reporté. La direction de l'USMA vient de retirer, en effet, une bonne partie des visas, presque pour la majorité de l'effectif. Hier, il ne restait que quelques joueurs, particulièrement ceux qui ont déposé leurs dossiers un peu en retard par rapport aux autres. Normalement, selon les responsables du club, ils les auraient reçus hier, ou ils leur seront délivrés au plus tard aujourd'hui. Ainsi, le stage de Lisses aura lieu à la date prévue, c'est-à-dire, à partir de demain . Achiou et Djemaouine passent les examens médicaux Les deux dernières recrues de l'USMA, Hocine Achiou et Antar Djemaouine, sont en train d'effectuer, depuis hier, les différents examens médicaux exigés par la Fédération algérienne de football pour compléter leurs dossiers de qualification. Ils doivent les faire avant le déplacement en France. Achiou débutera les entraînements en France Même s'il a paraphé avant-hier son contrat avec l'USMA, Hocine Achiou ne rejoindra pas de sitôt sa nouvelle équipe à l'entraînement, puisqu'il est en train de passer ces jours-ci les examens médicaux. Il a reporté sa reprise officielle des entraînements. Il reprendra le travail en France, à Lisses.