Le président de l'ESS a effectué un voyage éclair à Tunis, ces deux derniers jours pour assister, d'abord, à l'émission «Djak el Merssoul» de la chaîne Nessma TV. Le président de l'ESS a effectué un voyage éclair à Tunis, ces deux derniers jours pour assister, d'abord, à l'émission «Djak el Merssoul» de la chaîne Nessma TV. La personne qui est à l'origine de la venue de Serrar à l'émission a gardé, selon le thème de l'émission, l'anonymat jusqu'au tout dernier moment. La rédaction sportive de cette même chaîne en a profité pour lui consacrer une bonne partie de son programme hebdomadaire «Ness sport». «Mes relations avec Haddad ? Kwaïssa ! » L'animateur interrogera Serrar, entre autres, sur ses relations avec Haddad, le président de l'USMA. «Kwaïssa», dira Serrar, avant de préciser qu'au grand jamais, il n'avait demandé un quelconque poste de travail à son homologue de l'USMA. Il ajoutera que tous les présidents de club sont sur un même pied d'égalité et qu'au final, seule la vérité du terrain compte. «Tout comme Haddad, je fabrique des routes. Il n'y a que la dimension de nos sociétés respectives qui diffère !» Serrar rebondira, après qu'on lui a demandé des précisions sur ses relations avec Haddad. «J'espère que ce n'est pas Haddad qui a réellement dit que je l'avais sollicité pour un poste à l'USMA. Ce doit être de simples divagations de journalistes en mal de sensations. Comment pourrais-je demander un emploi à quelqu'un qui a, comme moi, une société qui fabrique des routes et qu'il n'y a que la dimension de nos sociétés respectives qui diffère.» «C'est un trabendiste du football qui a détourné Djabou vers le CA» Pour ce qui est du transfert de Djabou vers le Club Africain et qui tient en haleine, jusqu'à l'heure actuelle, les sportifs tunisiens, Serrar fera les confidences suivantes : «Bien des choses ont été dites à propos du transfert de Djabou .Il faut savoir que juste après la fin du championnat, Djabou avait donné son accord de principe aux dirigeants de l'EST. Il s'est, d'ailleurs, rendu en Tunisie à deux reprises pour finaliser les termes de son contrat. C'est là qu'est intervenu un de ces nombreux trabendistes qui gravitent autour du football et qui ont le don de choisir, pour un joueur, sa destination. Maintenant, Djabou est dans un grand club où toutes les conditions sont réunies pour qu'il progresse et c'est tant mieux pour lui». «Je ne pratique pas la politique de la terre brûlée» Pour ce qui est de son avenir à la tête de la société «Black Eagles», Serrar dira : «Je maintiens ma décision de démissionner et d'ici un mois et demi, j'en aviserais le conseil d'administration de la société. Il faut savoir que ces dernières années ont été éprouvantes et cela sur tous les plans.» Serrar précisera : «Il est vrai que certains joueurs de l'équipe ne seront pas avec nous la saison prochaine. D'autres, qui sont d'égale valeur, sinon meilleurs, les remplaceront. On ne peut pas m'accuser d'adopter la politique de la terre brûlée avant mon départ de l'ESS.» «La nouvelle politique adoptée par le club a porté ses fruits» Serrar est revenu sur la saison qui vient de s'écouler et le doublé gagné par son équipe : «La politique du club a changé du tout au tout. Nous avons adopté une politique un peu plus austère en faisant confiance à des joueurs de valeur qui ne sont pas des noms du championnat. Cette façon de faire a porté ses fruits et c'est dans cette voie que nous allons persévérer. Bien sûr, l'apport de Hammar et des dirigeants en place a été déterminant.» «La Ligue nationale est ‘'naine''» «Le football en Algérie, c'est, avant tout, Raouraoua et l'instance qu'il dirige. Ne me parlez surtout pas de la Ligue, car elle est et restera naine. Son activité se résume en l'utilisation d'un logiciel pour établir le programme et appliquer des sanctions. A part cela, c'est le vide. Attention, je ne dis pas cela pour dénigrer des personnes. Je parle d'une institution.» --------------------------------------- Yaya doit débourser 170 millions Ayant affiché son vœu de changer d'air au cours de ce mercato estival, Yaya a négocié le montant dont il doit s'acquitter pour avoir sa lettre de libération. Les dirigeants du MOB ont fixé le montant de la lettre de libération de Yaya à 170 millions de centimes. Le joueur doit verser seulement 120 millions, les cinquante autres constituent les deux mensualités dont le club est redevable. Sa lettre de libération en poche, rien n'empêchera Yaya de signer, comme cela était convenu, son contrat au profit de l'ESS. Cela pourrait se faire avant la fin de cette semaine. A Sétif pour un salaire de 60 millions Les choses sont, en réalité, très claires entre Yaya et Serrar. En effet, les deux hommes étaient parvenus à un accord, il y a de cela une semaine. On a même trouvé un terrain d'entente en ce qui concerne le salaire mensuel. Yaya, après avoir paraphé son contrat, percevra une mensualité de 60 millions de centimes. Geiger veut (re) venir à Sétif Geiger a eu, hier, un entretien téléphonique avec le secrétaire général de l'ESS, Rachid Djerroudi. Le Suisse demandera une invitation afin de se faire délivrer un visa d'entrée en Algérie, le sien ayant expiré le 15 juin. La raison de la venue de Geiger à Sétif est connue. Il veut tout simplement récupérer la somme dont lui est redevable le club et qui est de 25 000 euros. Ali Guechi signera son contrat aujourd'hui C'est finalement aujourd'hui que le jeune défenseur de l'USMAnnaba, Ali Guechi Abdelaziz, signera le contrat qui l'engagera avec l'ESS pour les deux années à venir. Attendu il y a de cela trois jours, il avait demandé à ce que son rendez-vous soit reporté à aujourd'hui. Il sera la cinquième recrue Quatre joueurs se sont engagés officiellement avec l'ESS jusque-là. Il s'agit de Legraâ (USMH), Ziti (CSC), Madouni (MC Saïda) et Aloui (US Biskra). Ali Guechi sera, donc, la cinquième recrue sétifienne. Selon Hammar, quatre à cinq autres joueurs seront engagés avant la clôture de l'opération recrutement. Le CSC offre un salaire de 350 millions à Hachoud Le latéral droit de l'ESS, Abderrahmane Hachoud, fait l'objet de toutes les convoitises et certains présidents de club font une véritable surenchère pour le recruter. Après les 250 millions de salaire mensuel proposé par la direction du MCA, le CSC a proposé cent millions de plus. Le manager du joueur, qui n'est autre que son frère Rachid, a aussitôt réagi. Il proposera un versement de sept mensualités au moment de la signature du contrat. La direction du CSC insistera pour une avance de cinq mensualités. Décodé, tout cela veut dire que Hachoud est très près d'endosser la tunique verte et noire du club de la ville des Ponts. Demba et Mafogo en attente Cyril et Kouamé les deux joueurs étrangers de l'ESS se sont rendus dans leurs pays d'origine sans pour autant résilier leurs contrats. Cet état de fait interdit à l'ESS de recruter les deux joueurs d'Afrique noire qui sont ciblés. On sait que la direction du club sétifien est en contact très avancé avec le Burundais Mafogo et le Malien Barry Demba. Bentaleb a eu sa lettre de libération Un accord a finalement été trouvé entre Bentaleb et la direction du club sétifien. Le joueur a accepté de se désister d'une partie de la somme que lui doit le club. En contrepartie, on lui a délivré sa lettre de libération. Bentaleb s'est rendu à Sétif et a récupéré le document libératoire.