«Je ne regretterai jamais d'avoir accepté ce challenge et cette formation aura besoin de son public» Le coach du Raed, Abdelmalek Laroui, nous dira que son équipe ne retrouvera son rythme de croisière qu'à partir de la troisième ou la quatrième journée du championnat. En effet, il ne peut donner son verdict que d'ici un mois : «Jusqu'à présent, l'équipe est en rodage et la plupart des joueurs ont besoin du temps pour se familiariser avec la compétition. On ne va pas récupérer de la charge du travail d'ici le week-end. Nous étions entre deux choix : préparer le premier match du championnat contre la JSMC sans penser à l'avenir ou le contraire. Nous avons opté pour le deuxième choix et physiquement nous ne serons pas prêts à 100%. Par contre, sur le plan tactique, l'équipe est sur place. J'estime que d'ici la troisième ou la quatrième rencontre du championnat, l'équipe aura tous ses repères sur le terrain et les joueurs retrouveront leur fraîcheur physique. Donc, d'ici là je donnerai mon premier jugement sur mon groupe.» «Les meilleurs joueront» L'entraîneur koubéen poursuit dans le même contexte : «Nous préconisons plusieurs options tactiques qui varieront selon la nature de la rencontre et de l'adversaire. Donc, la dépendance d'un joueur doit être liée au groupe et non à un poste de jeu au sein de l'équipe. On aura besoin de tous les éléments et le jour du match ne pourra jouer que 11 joueurs, telles sont les lois du football. Tous doivent êtres compétitifs et seront, à nos yeux, traités sur un pied d'égalité. Les joueurs devront s'imposer par leur sérieux et leur vouloir. Ils n'ont qu'à me convaincre lors des séances d'entraînement qu'ils méritent leur place. Le plus en forme et ceux qui répondent le mieux à l'organisation de jeu préconisé pour un match donné seront alignés, c'est aussi simple et clair que ça. Le plus important pour moi, c'est que l'équipe soit bien huilée et capable d'aller de l'avant.»
«Je ne regretterai jamais d'avoir accepté ce challenge et cette formation aura besoin de son public» Concernant son retour à Kouba, Laroui estime qu'il ne regrettera pas son choix et veut aider ce prestigieux club à retrouver sa place au plus vite possible : «Je n'ai pas hésité à accepter l'offre des dirigeants et prendre ainsi l'équipe en main. C'est une grande école qui a toujours donné au football algérien depuis longtemps. De grands joueurs ont été formés ici et je ne peux citer l'armada des talents qui ont marqué l'histoire de notre sport roi. Ce qui est sûr, c'est que je ne regretterai jamais d'avoir accepté ce challenge. En parallèle, je profite de cette occasion pour lancer un appel aux supporters koubéens de rester derrière leur équipe et venir en masse le jour du match pour l'encourager. C'est une jeune formation formée essentiellement des enfants du club. Donc, ils ont besoin du soutien indéniable de leurs supporters.» ----------------------- USMMH : Brahmi out face à Remchi Le duo Maghraoui-Bourahla ne pourra pas compter sur les services d'un des joueurs les plus importants de l'équipe, ce samedi, à Remchi. Il s'agit de Brahmi qui s'est vu prescrire un repos de huit jours. Brahmi : «J'ai hâte de reprendre» Le milieu de terrain Brahmi nous a donné de ses nouvelles. Celles-ci sont plutôt rassurantes et le joueur dira à ce propos : «Dieu merci, ma blessure n'est pas très grave et c'est grâce au traitement que je poursuis que les choses vont beaucoup mieux pour moi. Pour le moment, je vais entamer ma période de convalescence et je me contente d'effectuer des exercices de musculation. J'attends le feu vert de mon médecin pour entamer les entraînements.» Pour ce qui est de la direction de son club, Brahmi nous confie : «Je suis en contact permanent avec le président et mes dirigeants. Ces derniers ne ménagent aucun effort pour que je puisse surpasser cette épreuve. De mon côté, j'ai hâte de reprendre et d'aider mon équipe.» Guenifi, bon pour le service Côté bonnes nouvelles pour le staff hadjouti, il y a le retour de Guenifi aux entraînements. Le milieu de terrain de Marengo est totalement rétabli et il a repris les entraînements. Il sera très probablement dans l'équipe ce samedi. Hier matin, travail foncier Maghraoui a décidé d'instaurer le biquotidien pendant trois jours. Hier, la séance du matin a été consacrée au travail foncier. Lors de celle de l'après-midi, les joueurs ont disputé un match d'application. ---------------------- ESMK : Cela ne va pas être facile «Je n'invente absolument rien car cela est monnaie courante chez toutes les autres équipes. Il nous faut avoir cette agressivité, dans la limite de la sportivité, bien sûr, dans notre jeu. Cela ne va pas être facile car nous avons à Koléa des joueurs plutôt techniques, mais j'ai bon espoir que mon message, en ce qui concerne ce sujet passera.» C'est l'analyse faite par l'entraîneur de Koléa après le dernier match amical joué par son équipe. Des joueurs conscients Les joueurs sont conscients de la difficulté de la tâche qui les attend car il nous faudra cravacher dur pour que le club retrouve sa place en L2. La difficulté sera d'autant plus grande que l'équipe jouera toute la phase aller, hors de ses bases. Le coach de Koléa évoquera le rôle que doivent jouer les supporters du club et il dira à ce propos : «Nos supporters ont un rôle très important à jouer, d'abord en ne privant pas les joueurs de leur soutien total. Ils ont tous les droits d'être exigeants mais ils doivent en retour faire en sorte que les joueurs ne se présentent pas au coup d'envoi d'un match avec la peur de mal faire. C'est ensemble que nous réussirons.» ------------------------- JSMC : Les précisions de Mohamed Menkoura Suite à la mise au point de l'ex-manager de la JSMC, Yacine Sellam, un membre de l'AG du club nous a contactés pour marquer son désapprobation à l'égard de ce qu'il considère comme des contre-vérités flagrantes et une mauvaise foi avérée. Mohamed Menkoura, l'ex-vice président de l'APC, chargé des affaires sportives et culturelles, a tenu à apporter les précisions suivantes : «Il ne s'agit pas de minorité mais de l'ensemble de ceux qui aiment réellement la JSMC, son passé et son histoire, chose que les mentors de celui qui s'est imposé à la tête du football suivant des manœuvres gauches et le fait accompli, ont bafoué publiquement à travers des règlements de comptes au sein du CSA au couteau de boucher ou encore à travers le déshonneur dont ils ont couvert toute la ville via la tristement célèbre affaire-Msila. Et puis, qui a mandaté Sellam pour essayer de jouer au sauveur d'une situation que ses propres amis ont délibérément créée afin de se maintenir coûte que coûte ? A-t-il cru réellement qu'il n'y avait pas d'hommes et de responsables pour gérer la JSMC s'il n'était pas là ? Je considère cela comme de purs enfantillages. Ces mêmes enfantillages qui ont amené les pseudo-responsables à la tête du club à louvoyer depuis la fin de la compétition dans la préparation de l'AGO et de l'AGE. La ruse consistant à attendre la dernière minute pour faire tout passer eu égard à la fin des échéances réglementaires s'apparente à une idiotie de bas niveau. D'ailleurs, les deux candidats du départ, à savoir le président du CSA et celui de la section, qui voulaient rempiler à tout prix, n'ont-ils pas été éjectés par la DJSL pour cause de niveau scolaire indu ? L'opinion sportive chéragoise et toutes les autorités du reste doivent savoir que c'est à ce moment-là que ces deux ex ont avancé, chacun, un nouveau pion, optant pour la formule du mentor.» Pour Menkoura, qui tire la sonnette d'alarme, «légalement, la JSMC n'existe pas. Pis, depuis la dernière AGE avortée du 28 août dernier, c'est le chaos dans la mesure où personne ne gère le CSA, organe règlement légal. Une situation qui ne semble pas inquiéter outre mesure ni la DJSL, ni le maire qui devait interpeller la commission de candidatures pour la remise des clés du siège du club et le cachet rond. Il est vrai que le président de l'exécutif communal a adressé plusieurs correspondances à la DJSL, dont deux dernières portant sur l'éventualité de la mise en place d'un directoire, en vain. Malgré les manœuvres de ceux qui tirent vraiment les ficelles dans l'ombre, nous soulignons le mérite de Yacine Sellam d'avoir mis en branle l'équipe de football même si nous restons convaincus que derrière cette démarche, il y avait des arrière-pensées mais ce dernier doit savoir aussi que la JSMC, ce n'est pas uniquement le football mais plusieurs sections qui périclitent et stagnent elles aussi en dépit d'un budget colossal. En plus, Sellam est un agent de joueur et qui gagne beaucoup d'argent derrière les transferts. Il place son argent pour récolter le double. Il a des intérêts financiers et il devrait récupérer son argent dès que l'APC débloque la subvention annuelle». A la fin notre interlocuteur avoue son impuissance et il estime que «la balle est dans le camp des autorités. Le maire, le wali délégué et la DJSL sont au courant de la situation. Leurs bureaux débordent de rapports et de pétitions dûment signées depuis pratiquement l'affaire de M'sila. Il leur appartient ou non d'intervenir avant qu'il ne soit trop tard».