Ghazi : «Nous allons jouer toute notre saison face au CSC» La dernière confrontation du championnat livrée face au MCO, au stade du 5-Juillet, a connu l'une des plus faibles affluences depuis l'entame du championnat. Ce qui n'a pas manqué de soulever l'inquiétude des joueurs, à l'approche du match qu'ils livreront face au CSC, en quart de finale de la Coupe d'Algérie. A travers leurs déclarations, les poulains de Menad veulent voir un stade plein comme un œuf ce vendredi, eux qui comptent sur l'apport des Chnaoua afin de jouer ce rôle de 12e joueur. Cette saison, les joueurs reconnaissent que s'ils avaient pu remonter la pente lors de certaines rencontres, c'est grâce aux encouragements des supporters qui étaient présents en très grand nombre dans les tribunes, notamment lors des derbys. Les anciens se souviennent des deux consécrations en 2006 et 2007 Dans cette équipe du MCA, le capitaine Rèda Babouche et Hadj Bouguèche sont parmi les joueurs qui se souviennent des deux consécrations de l'équipe en Coupe d'Algérie, en 2006 et 2007. Ces deux joueurs n'ont pas manqué de dire que les Chnaoua ont eu un rôle déterminant dans le succès de leur équipe et se souviennent du déplacement historique à Mostaganem pour affronter le WAT en demi-finale où tout le stade était acquis à la cause des supporters du MCA, au point de croire que la rencontre s'était jouée à Alger. L'on se souvient aussi de la demi- finale jouée face à l'USMB, au stade du 1er Novembre de Tizi Ouzou où les Chnaoua ont étouffé la galerie blidéenne, en soutenant leur équipe jusqu'au bout même lors de la série fatidique des tirs au but qui a connu un retournement de situation spectaculaire. C'est cette grande présence dans les tribunes que Babouche et Bouguèche veulent revoir, à l'occasion du match de Coupe d'Algérie face au CSC. Idem pour leurs coéquipiers qui exigent l'appui des Chnaoua. Ils leur promettent la qualification Tout en misant sur leurs supporters, les joueurs sont conscients que s'ils arrivent à leur offrir la qualification pour le dernier carré, ils pourront d'ores et déjà s'assurer de bénéficier de leur soutien, lorsqu'on sait que les Chnaoua n'ont jamais manqué les grands rendez-vous. Les poulains de Menad promettent donc la qualification à leurs supporters face au CSC, même s'ils savent pertinemment que leur mission ne sera pas une partie de plaisir, en affrontant une équipe qui affiche une belle santé. Ainsi donc, les Chnaoua doivent répondre à l'appel des joueurs, car c'est dans les moments difficiles que leur équipe a besoin d'eux. --------------------------------- Ghazi : «Nous allons jouer toute notre saison face au CSC» Cela a dû vous booster de reprendre les entraînements, en présence d'une centaine de Chnaoua... C'est sûr que cela nous motive beaucoup. Tous les Chnaoua ne parlent que ce quart de finale qui focalise toutes les attentions. Et nous, on se prépare comme il se doit pour ce match que nous voulons plus que jamais remporter. Est-ce un avantage d'affronter une équipe que vous avez accrochée chez elle devant son public récemment en championnat ? Ce match nul obtenu à Hamlaoui aura un impact positif sur le groupe. Nous avons pu nous en sortir d'un match difficile dans une ambiance de folie. Nous avons su gérer cette pression pour fournir un match solide. Mais cette fois-ci, il faudra s'imposer pour se qualifier au prochain tour... Il est certain qu'on va aborder ce match différemment. Nous devons faire le jeu sans pour autant se découvrir. Il faut trouver le juste milieu car la moindre erreur peut se payer cash. A nous d'être concentrés de la première à la dernière seconde de la partie. Et on fera tout pour se qualifier dans le temps réglementaire. Sur ce quart de finale, nous allons jouer toute notre saison. C'est pour cela que je dis qu'on n'a pas le droit de passer à côté de notre sujet surtout devant 80 000 Chnaoua. ------------------------------------------ Hier, séance à Hadjout sous une pluie battante C'est sous une pluie diluvienne que les joueurs se sont entraînés, hier matin, à l'annexe du 5-Juillet. C'est sur la pelouse en piteux état de Hadjout que les hommes de Menad ont bossé, malgré le risque de blessure. En raison du climat, il n'y avait cette fois-ci aucun supporter à cent mètres à la ronde. Mercredi et jeudi, l'entraînement à Ben Aknoun Pour peaufiner la préparation dans la sérénité et le calme, les joueurs du Mouloudia devront s'entraîner les mercredi et jeudi au complexe militaire de Ben-Aknoun qui est doté d'une pelouse en gazon naturel de très haute qualité. Menad veut se donner tous les moyens en mettant en place sa tactique sur un terrain qui répond le plus à ses attentes. D'autant plus qu'avec les intempéries, l'état de la pelouse de Hadjout ne cesse de se détériorer au risque de mettre en péril l'intégrité physique des joueurs. Pour toutes ces raisons, Djamel Menad veut obtenir deux créneaux au CNEPS. ----------------------------------------------- Les Ultras placeront des drapeaux géants jeudi en fin d'après-midi Il n'est un secret pour personne que du côté mouloudéen, les Ultras ont préparé des Tifos et des drapeaux géants, à l'occasion de cette rencontre de quart de finale de la Coupe d'Algérie. Une source digne de foi nous a confié qu'ils seront autorisés à avoir accès au stade du 5-Juillet, jeudi en fin d'après-midi, pour qu'ils puissent accrocher leurs drapeaux dans les tribunes. Une manière de faciliter la tâche aux supporters et veiller à la bonne organisation. La même source ajoute que des slogans portés sur les Tifos et les drapeaux appelleront à la sportivité et au fair-play, un geste qui sera à l'honneur de ses auteurs, car cette rencontre doit avant tout être une fête du football et la violence doit être bannie à jamais dans nos stades. Les Ultras se préparent donc à faire la fête et à défier leurs homologues constantinois sur un plan purement sportif. Même si le spectacle est garanti dans les tribunes, sur le terrain, l'enjeu de la partie pourra l'emporter sur le beau jeu, car le plus important pour les deux équipes est d'assurer le résultat, au détriment de la manière, afin de décrocher la qualification aux demi-finales. La question du «Doyen» refait surface Malgré le fait que les supporters du MCA veillent à préserver les bonnes relations avec leurs homologues constantinois et leur souhaitent aussi la bienvenue, il n'en demeure pas moins que les Ultras tiennent à les taquiner, à voir la banderole principale qui sera accrochée au niveau du Flambeau et à travers laquelle on pourra lire que le Mouloudia d'Alger est le Doyen des clubs algériens. L'on sait que depuis plusieurs années, les deux clubs se revendiquent le titre honorifique de «Doyen» des clubs algériens. Ainsi donc, la rivalité du Doyen sera aussi de la partie ce vendredi, puisque du côté constantinois, les Sanafir préparent à leur tour des surprises aux Chnaoua. Ainsi, le match sera aussi dans les tribunes entre les deux galeries, dans une ambiance qui nous manque tant. --------------------------------------------- Travail devant le but au menu Le travail devant le but a été l'exercice sur lequel Menad a mis l'accent. Pour se montrer efficace et faire la différence, il est primordial de saisir la moindre opportunité. Et c'est pour cela que Menad et Zemiti ont consacré l'essentiel de la session d'hier à l'efficacité offensive. Les défenseurs mis à rude épreuve Les défenseurs aussi n'ont pas été épargnés puisque Hachoud, Besseghier, Djeghbala, Bachiri, Zeddam, Aksas et autres Bensalem ont tous eu droit au un contre un. Le but de cet exercice, c'est de remporter les duels surtout lorsque les attaquants Constantinois se retrouvent en supériorité numérique ou bien dans le cas où un défenseur sans couverture devrait remporter son duel avec l'attaquant du CSC. Un cas de figure qu'avait connu Bachiri puis Ghazi face à Bezzaz dans la surface de réparation. Les deux duels ont été remportés avec brio par les deux Mouloudéens qui ont montré leurs sens de l'anticipation et de la lecture du jeu. Yachir, Bouguèche, Djallit et Sayeh s'illustrent Et pour conclure la session d'hier, Djamel Menad a concocté un match d'application entre ses joueurs qui s'en sont donnés à cœur joie. Cette fois-ci, pour éviter les blessures, les joueurs ont abordé cette affiche avec une certaine retenue. Lors de ce match, les animateurs de la ligne offensive se sont tous distingués. Bouguèche, Djallit, Yachir et Sayeh étaient très inspirés dans la surface de vérité. Une bonne nouvelle pour Menad qui compte sur son trio de choc pour faire plier les troupes de Roger Lemerre. La CNAPS se met de la partie dans l'affaire Loungar Tout porte à croire que le feuilleton Loungar n'a pas encore connu son épilogue, après l'information publiée par le célèbre site français mediapart.fr, relayée par le Parisien Essone, à travers laquelle Eddir Loungar est redevable d'une grosse somme financière à l'Ursaaf de Paris et de l'Esonne. A croire ce qui se dit dans l'entourage des personnes qui ont déposé plainte contre le Franco-Algérien, Loungar serait au cœur d'une autre affaire qui risque d'éclater au grand jour. On laisse entendre que ce richissime homme d'affaires doit aussi de l'argent à la CNAPS. Le Conseil national Français des activités privées de sécurité (CNAPS) est un service français de police administrative créé sous la forme d'un établissement public administratif et rattaché au ministère de l'Intérieur. Il est chargé du contrôle des personnes morales et physiques liées au domaine de la sécurité privée. Toutefois, toutes les personnes morales ou physiques, à l'exception des salariés, qui exercent dans ce domaine, doivent payer une taxe dite la taxe CNAPS. «Les redevables de cette taxe sont les personnes morales et les personnes physiques qui effectuent en France, à titre onéreux, des activités privées de sécurité», selon la législation française liée au domaine. C'est donc cette taxe que Loungar n'aurait pas payée et que les instances compétentes ne sont pas prêtes de passer sous silence. Le journaliste du Parisien ne travaillait pas à Bodyguard Quant à l'affaire publiée sur le site français mediapart.fr, Loungar n'a pas manqué de dire que l'auteur de l'article a usé de sa plume pour régler ses comptes avec lui, du fait qu'il était un de ces anciens employés à Bodyguard. Toutefois, la nouvelle a été même publiée sur le Parisien Essonne, dont l'auteur de l'article est M. Julien Heyligen. Qu'on ne vienne pas nous raconter aussi que ce journaliste faisait aussi partie des employés de Bodyguard. Sur cet article paru sur le Parisien, son auteur rapporte que le journal a sollicité la société Bodyguard pour s'exprimer sur son affaire, mais cette dernière a préféré observer le silence. «Contactée, la société n'a pas souhaité réagir.» C'est ce qu'on pouvait lire sur la chute de l'article du Parisien Esonne qui a rapporté que Eddir Loungar a été interpellé mardi matin et qu'il était encore en garde à vue dans la soirée du 19 mars dernier.