Neymar : «Ce sera un des meilleurs matches de l'histoire.» Iniesta : «Un grand défi de battre le Brésil chez lui.» Avant même le début de cette compétition, les amoureux du ballon rond espéraient une finale entre le Brésil, organisateur de cet événement en attendant la Coupe du Monde 2014, et l'Espagne, récent vainqueur de l'Euro-2012, pour la 9e édition de la Coupe des confédérations. La Seleção a disposé, mercredi, de son rival sud-américain, l'Uruguay (2-1) et la Roja a battu, jeudi, l'Italie aux tirs au but (7-6), après un match assez spectaculaire malgré le (0-0) au final. Les deux équipes considérées comme les favorites de cette compétition étaient tête de liste lors du tirage. Elles ont survolé les matchs de poules, trois victoires chacune, 9 points +6 pour la Seleção et 9 points +14 pour la Roja. A noter que cette finale au Maracana sera la première confrontation en compétition entre les deux sélections depuis 27 ans et la victoire brésilienne sur la Roja lors de la Coupe du monde 1986 au Mexique. Le Brésil a l'avantage du public et de la fraîcheur physique Après avoir remporté la précédente édition (2009), la Seleção, qui est en train de gagner de nouveau l'estime des Brésiliens, après des prestations convaincantes depuis le début de cette compétition, va forcément compter sur la ferveur de son public, véritable douzième homme, mais aussi d'un avantage physique, par rapport aux coéquipiers de Xavi, avec une journée de repos supplémentaire, ce qui pourra être un facteur déterminant dans ce genre d'opposition. La Roja veut le seul trophée qui lui manque Alors que l'Espagne a pratiquement tout raflé ces dernières années, la génération en or entrainée par le sélectionneur Del Bosque n'a toujours pas remporté ce trophée. Une motivation en plus pour les coéquipiers du portier et capitaine Iker Casillas, auteur d'un grand match face à l'Italie, de battre le Brésil au fameux stade du Maracaña, en lançant de la sorte un nouveau message fort à ses adversaires, à un an de la Coupe du Monde, où la Roja tentera de préserver son sacre au Brésil. --------- Neymar : «Ce sera un des meilleurs matches de l'histoire» Avant cette très belle finale entre le Brésil et l'Espagne, les regards seront tous braqués sur le prodige brésilien, qui sera l'homme à suivre durant ce rendez-vous. Face à la Roja, Neymar aura l'occasion de croiser pas mal de ses futurs coéquipiers au Barça, tels que Xavi, Iniesta ou même Piqué, sauf que l'ancien buteur de Santos, et selon actuafoot.fr, veut avant tout une victoire de la Seleçao : «C'est un très grand plaisir de rencontrer, ou plutôt de rencontrer de nouveau, mes futurs partenaires. Je leur ai souhaité bonne chance jusqu'à ce match, mais plus maintenant. Avant une finale de n'importe quelle compétition, et encore plus avec la Seleçao, l'envie est très grande. On en parlait hier avec Thiago Silva, on se disait: ‘'Allez, on joue dès demain, c'est mieux !'' Nous devons encore attendre un peu mais je peux déjà dire que dimanche est un jour historique», a-t-il déclaré pour France Football, avant de donner son impression sur le match. «J'imagine que le Brésil marque un tas de buts et n'en encaisse aucun, c'est toujours ça que j'imagine ! On a deux grandes équipes, avec des styles similaires, qui aiment jouer, attaquer, qui ne restent pas retranchées derrière. Ce sera un des meilleurs matches de l'histoire. On sait l'importance de ce match dans l'histoire du foot brésilien et mondial. Ce sera un grand match pour ceux qui le joueront et le regarderont. Le monde entier voulait ce match. Le Brésil et l'Espagne sont favoris dans n'importe quelle compétition. Aujourd'hui, l'Espagne est la meilleure sélection du monde. Ce sont les favoris, mais sur terrain c'est du foot, il faut faire comme si on s'entraînait, il ne faut pas avoir peur de prendre des risques. J'admire beaucoup de joueurs, Iniesta, Xavi, Pedro, Sergio Ramos, ce sont de grands joueurs, tout comme j'admire mes coéquipiers. C'est bizarre à dire mais j'ai toujours été fan de Thiago Silva et de Fred, qui marquait déjà des buts quand j'étais petit. C'est donc un match qui restera gravé dans ma vie parce que je regardais ces joueurs quand j'étais enfant, et que je serai parmi eux ce dimanche. C'est un honneur pour moi de participer à ce match historique.» Avant de conclure, le néo-barcelonais a déclaré que son intention n'était pas d'être le meilleur joueur du monde, et que d'obtenir le Ballon d'Or n'était pas encore sa priorité. «Mon objectif n'est pas d'être le meilleur du monde, mais de jouer les meilleures compétitions du monde. Je vis actuellement un moment merveilleux, je suis heureux. J'ai dit qu'il fallait qu'on se connaisse mieux avec mes coéquipiers, et c'est ce qu'on voit, les relations et qualités techniques apparaissent.» --------- Luiz Gustavo : «Une chance de progresser avant la Coupe du monde» Auteur d'un grand match face à l'Uruguay, le milieu de terrain, Luiz Gustavo, a évoqué cette finale, dans un entretien accordé à TopMercato, lui qui reste sur un mémorable triplé cette saison avec le Bayern Munich : «Rencontrer quelques unes des meilleures équipes du monde dans un contexte comme celui de la Coupe des confédérations est une très bonne expérience pour nous. Cela nous permet de travailler, de mettre en place des automatismes et de créer une cohésion au sein du groupe. Il ne faut pas oublier que nous avons changé de sélectionneur il y a quelques mois et qu'il faut encore que les joueurs s'adaptent aux nouveaux schémas de jeu. Cela prend du temps. Le fait de disputer une compétition comme celle-ci est une chance pour nous de progresser et de travailler dans l'objectif de préparer de la meilleure des manières la Coupe du monde de l'an prochain.» --------- Scolari : «Nous pouvons battre l'Espagne» Avant d'affronter l'Espagne en finale, le sélectionneur brésilien, Luiz Felipe Scolari, a tenu à minimiser le fait d'avoir un jour de repos en plus que la Roja, comme l'affirme Footespagnol.fr : «C'est une équipe très unie, une très belle équipe, mais nous n'allons pas changer notre football : nous allons continuer à jouer comme jusqu'à maintenant. L'Espagne s'est fatiguée face à l'Italie, mais elle compte un match en moins : celui face à Tahiti, remporté facilement par les remplaçants. Si nous sommes en finale, c'est que nous pouvons les battre.» --------- Iniesta : «Un grand défi de battre le Brésil chez lui» Très disponible ces derniers temps aux médias espagnols, le milieu de terrain, Andrés Iniesta, qui a récemment affirmé son désir de poursuivre et finir sa carrière au Barça, a évoqué cette alléchante finale face au Brésil, aux micros de la Cadena Cope : «Le Brésil est favori car il joue à domicile et qu'il aura je ne sais combien de milliers de personnes derrière lui. Ces choses là doivent devenir une motivation en plus pour nous. Il n'y a pas de plus grand défi que de battre le Brésil chez lui. La Seleção est une grande équipe. Elle a réalisé un tournoi spectaculaire et compte sur des joueurs très talentueux. Nous avons une belle équipe et nous n'avons pas honte de dire que nous allons jouer pour gagner le titre.» --------- Torres : «Avec notre style et la confiance de nos récents succès» Certes muet face à l'Italie, l'attaquant Fernando Torres espère retrouver son efficacité ce soir face au portier brésilien Julio César, en affichant une grande envie de remporter ce sacre, comme rapporté par Footespagnol.fr : «C'est notre rêve à tous : c'est le seul titre qui nous manque et nous le voulons. Tout le monde parlait d'une grande finale entre le Brésil et l'Espagne. Nous y voilà. Nous connaissons les qualités du Brésil, qui est la seule sélection à avoir remporté tous ses matches depuis le début du tournoi. En plus, ils auront le soutien du public. Mais nous jouerons avec notre style et la confiance de nos récents succès.»