Au lendemain de leur match face au CAB, le coach Djamel Menad a accordé, pour la première fois depuis son retour à la JSMB, trois jours de repos à ses poulains afin de bien récupérer. Après donc un bon moment de détente bien mérité, ils vont reprendre le chemin des entraînements aujourd'hui dans leur antre de l'Unité maghrébine. Tout le groupe sera présent, à l'exception d'El Hadi Adel, qui a contracté une blessure au niveau de la hanche, pour entamer la préparation du prochain rendez-vous qui opposera l'équipe béjaouie à celle du Mouloudia d'Alger. Profitant de la trêve qu'observera le championnat, équipe nationale oblige, le coach compte soumettre ses poulains à un travail spécifique afin qu'ils maintiennent la cadence en prévision de la reprise. Après le nul ramené face au CAB, il dressera un bilan quant aux points forts ainsi que les lacunes constatées jusqu'à présent. La JSMB se doit de trouver encore les armes efficaces pour continuer son combat et garder cette dynamique de bons résultats. Si les Béjaouis veulent faire mieux que la saison écoulée, c'est le moment d'affûter leurs armes et d'afficher clairement leurs intentions. Biquotidien au menu Dans le même contexte, Djamel Menad a programmé deux séances d'entraînement pour aujourd'hui. La première s'effectuera la matinée, plus précisément à 10h, la seconde l'après-midi au stade de l'Unité maghrébine, à 14h. A signaler que ce programme sera appliqué durant toute la semaine avant qu'il ne baisse la charge à partir de la semaine prochaine, en retenant une seule séance d'entraînement par jour. Le driver béjaoui axera, dans un premier temps, son travail sur le volet physique avant d'entamer le côté technico-tactique à l'approche de la rencontre face au Mouloudia d'Alger. S. A. Les caisses attendent d'être renflouées… Alors que le championnat est à sa douzième journée, la JSMB semble retomber dans ses travers des années précédentes, s'agissant de quelques problèmes financiers qui se profilent à l'horizon. Mis à part les dernières révélations à l'occasion de l'assemblée générale sur les recettes du stade de l'Unité maghrébine qui sont, d'après les dirigeants béjaouis, dérisoires, comparées à ce qu'elles devraient être, et des dons du président Tiab, les caisses du club béjaoui sont presque vides. Un vrai dilemme pour la JSMB qui, rappelons-le, est engagée dans trois compétitions cette saison. … par l'argent des sponsors… Hormis les recettes du stade de cet exercice qui suscite la polémique en ce moment, la JSMB attend toujours de voir la couleur de l'argent promis par les sponsors, alors que les dirigeants se sont engagés à régulariser les joueurs dans les tout prochains jours. … ainsi que les subventions Dans le même registre, le club attend aussi l'argent des subventions de la wilaya et de l'APC. Ces dernières ont promis chacun un montant. Le tout avoisinera les 3,5 milliards. Mais pour le moment, rien n'a atterri dans les caisses. Après douze journées du championnat, cette situation, si elle perdure, risque de perturber et la direction et les joueurs. Les conséquences peuvent être néfastes pour tout le monde. Les joueurs toujours calmes et patients De leur côté, les joueurs de la JSMB sont toujours calmes, surtout patients, bien qu'ils n'aient rien touché pour le moment, mis à part les primes de matches gagnés. Comme la patience a des limites, ils ne tarderont pas à réclamer leur dû après les dernières performances enregistrées dernièrement et qui ont propulsé l'équipe à la cinquième place. Ceux qui attendent leur argent vont certainement avoir besoin d'être motivés pour continuer sur la même dynamique et les promesses ne suffiront pas, malgré la confiance mutuelle qui existe entre les joueurs et leurs dirigeants. Ces derniers, qui sont en train d'accomplir un excellent travail, espèrent que les caisses seront renflouées dans les temps afin de régulariser tout le monde. Z. Tiab : «Ce n'est qu'une question de temps» Le président de section, Zahir Tiab, que nous avons abordé récemment, nous a dit que les joueurs seront régularisés bientôt. Il n'attend que la rentrée d'argent. «C'est vrai que je comptais les payer avant la fin du mois d'octobre, mais comme vous le savez, l'argent nous a fait défaut une fois encore. Mais je pense que cela ne va tarder plus longtemps, car on attend juste l'argent que nous ont promis l'APC et l'APW. Juste après, on régularisera tous les joueurs qui se sont montrés compréhensifs.» La direction tient à la gestion du stade le jour du match La direction qui gère actuellement le stade de l'Unité maghrébine le jour du match risque de ne plus le faire à l'avenir car la direction de l'OPOW compte, à partir des prochaines journées, gérer l'enceinte. Alors que les recettes du stade de Béjaïa ont fait couler beaucoup d'encre, la direction béjaouie souhaiterait, pour dissiper toute inquiétude sur les futures recettes du stade, garder la gestion à l'avenir. Elle serait prête à gérer toute la journée du match comme elle l'a déjà fait auparavant en ayant la liberté d'action. Elle est disposée donc à payer la sécurité, le personnel engagé, la maintenance et même gérer l'espace publicitaire, et tenir la comptabilité par son propre comptable. Après les comptes, elle donnera ce qui revient de droit à l'APC. Une proposition qui semble avoir trouvé un écho favorable auprès du représentant de la direction de l'OPOW et de l'APC. S. A.