Plusieurs éléments, qui sont arrivés au club harrachi l'été dernier, n'ont toujours pas eu l'occasion de faire partie des onze titulaires. Plusieurs éléments, qui sont arrivés au club harrachi l'été dernier, n'ont toujours pas eu l'occasion de faire partie des onze titulaires. C'est le cas des deux défenseurs Yacine Bey et Wissam Mokrane qui, malgré leur potentiel technique et physique, n'ont participé à aucune rencontre officielle. Malgré cela, ces deux joueurs ne s'impatientent pas. Au contraire, ils font preuve d'un esprit professionnel en continuant à s'entraîner avec beaucoup de sérieux et de rigueur en attendant un signe de leur coach. Bey : «Je saisirai la moindre occasion qui me sera donnée pour m'imposer» A leur arrivée l'été dernier, plusieurs éléments ont pourtant donné satisfaction aux tests techniques que leur a fait passer Charef. Ils avaient même réussi à attirer l'attention des supporters de l'USMH qui étaient ravis de découvrir ces éléments aux qualités techniques indéniables. Bey, qui est arrivé quelques semaines avant Mokrane, a laissé une très bonne impression aux supporters parmi les inconditionnels qui ne ratent aucune séance d'entraînement. Cet Oranais, ancien joueur du Mouloudia d'Oran, s'est avéré par la suite un excellent milieu de terrain défensif et l'a prouvé à maintes reprises lors des rencontres amicales jouées à l'intersaison. Interrogé sur son statut de remplaçant, l'ex-joueur d'El Amria nous a paru calme et surtout très serein. Mais il n'a pas hésité à déclarer que ce statut de remplaçant n'est pour lui que provisoire et qu'il finira par s'imposer tôt ou tard pour peu que l'occasion lui soit donnée. «Pour moi, le plus important est de faire partie de l'effectif de l'USMH et le reste viendra au fil du temps. Connaissant mes capacités et ma volonté, je suis certain de pouvoir m'imposer tôt ou tard. C'est une question de temps, car avec le travail on y arrivera. C'est sûr», nous confiera-t-il Zouak mieux qu'une bonne doublure Il en est de même pour Mohamed Zouak qui, lui aussi, a laissé apparaître d'excellentes qualités à son arrivée à l'USMH l'été dernier. Mais jusqu'à aujourd'hui, cet élément n'a toujours pas eu l'occasion de participer aux rencontres officielles. Même si Charef le considère comme une doublure, il n'en demeure pas moins que ce joueur est toujours dans l'attente d'une convocation parmi les 18. L'entraîneur harrachi a peut-être une idée en tête, à savoir celle de le préparer pour les futures échéances. Charef l'a déjà fait l'année dernière pour d'autres joueurs, parmi eux Mebarakou, devenu titulaire indiscutable lors de la phase retour sans avoir participé à aucune rencontre officielle durant la phase aller. Madani, une valeur sûre En plus des deux joueurs cités plus haut, il y a lieu de citer le cas de Madani, un jeune défenseur de 19 ans qui, lui aussi, peut prétendre à une place parmi les titulaires. Mais jusqu'à présent, il s'est contenté d'une place sur le banc. Conscient des potentialités de ce joueur, Charef a, sans aucun doute, un œil attentif sur ce jeune et sur sa marge de progression. Le coach harrachi lui a même conseillé de participer aux rencontres de championnat des U20. Histoire de lui permettre de gagner un match de plus par rapport aux autres joueurs réservistes qui n'ont pas cette chance de jouer avec les juniors. Auteur de très belles prestations avec les juniors, Madani pourra dans peu de temps prétendre à une titularisation en équipe fanion. Mebarakou, le meilleur exemple Pour tous ces jeunes désirant faire partie du onze type et qui n'ont pas encore eu l'occasion de participer à des rencontres officielles, leur espoir de pouvoir arracher un jour une place parmi les onze rentrant est grand. Mebarakou, le défenseur central qui a connu la même situation la saison passée, constitue pour eux le meilleur exemple. Cet ex-joueur d'Akbou, qui l'année dernière, n'a pas connu la moindre convocation durant toute la phase aller, est aujourd'hui titulaire à part entière. Conscients de leurs capacités, ces joueurs ne semblent pas trop inquiets. Ils savent que tôt ou tard ils finiront par s'imposer définitivement parmi le onze type. N. Ratni Boutrig : «Le penalty raté de l'USMA, c'est une justice divine» Votre équipe n'a récolté qu'un point à l'issue de son match contre l'USMA. Un mot quant à ce résultat ? Je trouve que c'est un résultat logique, si l'on tient compte de la prestation des deux équipes. Dans un derby, les débats sont très souvent équilibrés et le partage des points devient logique. Certes, on pouvait prétendre à mieux, mais on se contente du nul car l'USMA n'a pas démérité aussi. Vous êtes donc satisfait du résultat ? Concernant ce résultat, je ne suis ni satisfait ni déçu. Mais je suis content du fait que nous avons pu récolter quatre points sur les deux derniers matchs qu'on a joués en l'espace de trois jours. Je dis cela parce que je tiens compte du fait que nous étions à un moment donné sur une série de quatre défaites consécutives.
Après ce résultat, peut-on dire que l'USMH a une équipe capable de rivaliser avec les meilleurs? Il n'y a aucun doute à cela. Cela fait bien longtemps que nous avons confirmé notre valeur. Ce qui est certain, c'est que nos résultats ne sont pas le fruit du hasard. Sur le plan personnel, vous êtes parmi les joueurs qui se sont illustrés lors de ce match. On peut dire que vous avez même sauvé votre équipe d'une défaite en déviant le penalty d'Achiou ? D'abord, je dirai que le penalty accordé pour l'USMA n'est pas évident. S'il a été raté, cela est dû à la justice divine. Achiou a tiré, j'ai choisi le bon côté et je l'ai dévié. Mais je persiste à dire que je ne suis vraiment pas convaincu que cela méritait un penalty. Entretien réalisé par Nacer-Eddine Ratni Bentocha et Benabdelkader, les deux premiers libérés connus A l'approche du mercato, l'USMH a déjà procédé à la libération de deux éléments dont on a déjà avancé leurs noms dans une de nos précédentes éditions. Il s'agit du milieu de terrain Bentocha et de l'attaquant Benabdelkader. Ces deux joueurs sont d'ailleurs absents depuis la veille de l'Aïd. Ils ont pris leurs bagages pour ne plus revenir, après avoir été informés de leur probable libération. Pour l'instant, on ne sait pas encore s'ils sont les seuls à être libérés ou alors, il y aura d'autres qui se joindront à la liste. Selon une source sûre, Charef n'a pas encore tranché sur cette question. Bentocha sera libéré sans contrepartie Concernant Bentocha, la direction a selon toute vraisemblance décidé de lui faciliter la tâche en lui délivrant le document libératoire sans contrepartie financière. Les dirigeants veulent être justes envers le joueur qui n'a encore rien reçu de son argent depuis le début de saison. Mais il est utile de rappeler qu'à son arrivée à l'USMH l'été dernier, les dirigeants du club ont dû débourser 40 millions de centimes au profit du SC Aïn Defla pour le rachat de son contrat. Benabdelkader doit racheter sa lettre de libération Pour ce qui est de Benabdelkader, c'est le joueur lui même qui a émis le vœu de partir pour pouvoir rejoindre une équipe où il aura plus de chances de jouer. Ce qui a facilité les choses pour les dirigeants qui, en fait, ne voulaient pas payer un joueur qui est rarement convoqué aux matchs officiels. Selon une source sûre, on apprend que la direction du club harrachi a accepté le vœu du joueur d'être libéré pour rejoindre la formation de l'USMBA qui le veut pour renforcer son effectif. Néanmoins, cela ne peut se faire sans contrepartie financière. Les dirigeants ont exigé du joueur le remboursement des 100 millions de centimes qu'ils ont donnés au CRB Aïn Turk l'été dernier pour l'achat de sa lettre de libération. N. R.