Les observateurs les plus avertis s'attendaient à ce que la sortie du CABBA au Khroub soit la confirmation du laisser-aller constaté lors du match contre l'USMA, une semaine auparavant. Les observateurs les plus avertis s'attendaient à ce que la sortie du CABBA au Khroub soit la confirmation du laisser-aller constaté lors du match contre l'USMA, une semaine auparavant. En effet, les supporters qui ont fait le déplacement n'ont pas reconnu leur équipe qui a semblé faire de ce rendez-vous une simple formalité en se laissant mener dès l'entame du match face à un adversaire qui n'en demandait pas tant. Comment un club en proie au doute, et qui n'a jamais gagné par plus d'un but d'écart depuis le début de saison, puisse s'offrir le luxe de mener au score par 2 à 0 après seulement dix minutes de jeu, et après deux essais sur coups francs…directs ( ?!). Il est clair que la manière avec laquelle ont évolué les coéquipiers de Kial a laissé les présents perplexes, et qui ont douté sur leur rendement. L'AG après Blida Le président Bouda a l'intention d'organiser l'AG ordinaire au cours de la semaine qui précédera le match contre l'USMB, prévu vendredi prochain. Ses travaux ne seront pas une simple formalité, vu les circonstances dans laquelle celle-ci se déroulera. Surtout si l'équipe ne parviendra pas à réaliser un bon résultat face au représentant de la ville des roses. Les revendications toujours d'actualité Après la démission de Yahia Aktouf, tous joueurs ont décidé de boycotter la reprise des entraînements, en signe de «solidarité» avec leur président de section qui avait jeté l'éponge, car il ne voulait plus travailler avec le groupe du président d'association Salah Bouda. La nomination de Rachid Redjradj par Aktouf au poste de manager général de l'équipe étant le dernier point de discorde entre les deux hommes. Le retrait du dernier cité signifiait pour les joueurs la disparition de leur interlocuteur, qui était toujours à l'écoute de leurs doléances financières. «Avec l'administration de Bouda, nous n'avons reçu jusque-là que des promesses qui n'ont jamais été tenues quand il nous arrivait de revendiquer notre dû ; alors qu'avec Aktouf il y avait toujours un terrain d'entente. Même s'il ne pouvait nous payer à temps par manque de liquidités, il trouvait toujours des mots pour nous faire patienter.» Cette déclaration de Samir Bentayeb résume à elle seule le ras-le-bol qui s'est emparé des joueurs qui ne sont plus les mêmes depuis quelques temps. Dommage pour une équipe qui a un bon coup à jouer cette saison si, bien sûr, ses joueurs évoluent à leur véritable valeur. Sale temps pour Henkouche Les supporters qui étaient présents au stade ont critiqué les choix de Henkouche, et aussi la manière avec laquelle a évolué son équipe. Il faudrait dans ce cas précis éviter de tout mettre sur le dos de l'entraîneur, sachant qu'il a entrepris son travail dans des circonstances bien particulières puisque celui qui l'a fait venir (Aktouf) est parti aussitôt. Même les dirigeants lui ont pointé un doigt accusateur. Seulement, ils doivent savoir qu'un entraîneur ne peut réaliser des résultats que quand l'ambiance au sein du groupe est propice, et ils devraient surtout se demander ce qu'ils ont fait pour mettre les joueurs à l'aise avant d'exiger des résultats. En effet, ceux-ci ne veulent plus vivre d'eau fraiche et de promesses comme c'est le cas actuellement. Les joueurs évitent la presse Sollicités pour donner leur avis sur la situation que leur équipe est en train de vivre, les joueurs se sont excusés poliment, refusant de faire des déclarations. A. B.