L'enquête sur la drogue en Algérie, menée par la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), a révélé que 60% des chômeurs consommateurs de drogue se droguent d'une façon permanente. Cette enquête qui a eu lieu du 10 mai et le 31 mai de l'année en cours, a touché 10 wilayas dont Alger, 11.156 personnes. Ces derniers, ont été interrogés par une vingtaine d'étudiants. Dans le milieu estudiantin, 17,41 étudiants et 4,5 étudiantes consomment la drogue de façon permanente. Selon, cette enquêté37, 77% des interviewés ont répondu avoir consommé de la drogue, toutefois c'est aux abords de l'université que le plus grand nombre de personne interrogées ont répondu « oui » à cette question. 37%, contre 1% des personnes interrogées prés des mosquées. S'agissant de la consommation chronique de drogue, elle touche selon le président de cette fondation en l'occurrence le Professeur Mostefa Khiati, « 7 et 13% pour les hommes et 4 et 5% pour les femmes.». Aussi paradoxale que cela puisse paraître, 15% des personnes interrogées, pensent que la drogue est bonne pour la santé. Selon cette enquête « il n'y a pas de profil type du consommateur, toutefois 90% des drogués sont âgés entre 15 et 30 ans. La consommation commence généralement à partir de l'âge de 12 à 13 ans et l'argent utilisé pour l'achat des drogues provient de parents qui ne contrôlent pas toujours où va l'argent qu'ils donnent à leur enfant. Selon cette enquête « les parents sont responsables de la propagation du fléau de la drogue. ». Cette enquête a par ailleurs démontré que la consommation de la drogue n'est pas spécifique à une région en Algérie, elle touche les wilayas du Nord autant que celles du Sud. Pour le Pr Mostefa Khiati, dans un entretien accordé au site électronique TSA l'enquête a démontré que «la drogue n'est plus un tabou en Algérie».