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Relations USA / Europe/Maghreb : Pour l'émergence d'entreprenants dynamiques et une prospérité partagée
Publié dans Le Financier le 27 - 11 - 2010


1ère partie
Cette présente contribution pour la rencontre entre les entrepreneurs maghrébins et américains (1), à laquelle j'ai eu l'honneur d'être invité, pose la problématique de l'urgence de l'intégration maghrébine au sein d'une économie mondialisée, à laquelle je suis profondément attaché, si l'on veut attirer des investisseurs potentiels, intéressés non par des micro- espaces, mais par un marché de 100 millions d'habitants.
Dans le prolongement de cette contribution, j'aurai l'occasion lors du Séminaire international organisé par l'Institut des chefs d'entreprises arabes à Tunis les 10/11 décembre 2010 en présence d'importantes personnalités internationales, (invités d'honneur), de présider l'atelier sur la compétitivité des entreprises au Maghreb, en versant une communication sur le thème «face aux mutations mondiales, problématique de l'émergence de secteurs dynamiques au Maghreb». La dynamisation des relations tant des relations USA/Maghreb qu'Europe/Maghreb, ne sera profitable pour le Maghreb que si, d'une part les USA/Europe ont une approche du co-développement, loin du mercantilisme et que si les pays du Maghreb, ont une vision commune de leur devenir.
I. Le Maghreb et les nouvelles mutations mondiales
L'émergence d'une économie et d'une société mondialisée et la fin de la guerre froide depuis la désintégration de l'empire soviétique, remettent en cause d'une part la capacité des Etats- Nations à faire face à ces bouleversements et d'autre part les Institutions internationales héritées de l'après-guerre. Les gouvernements à travers les Etats Nations – et la crise actuelle en est la démonstration, sont désormais dans l'impossibilité de remplir leurs missions du fait de la complexification des sociétés modernes, de l'apparition de sous-systèmes fragmentés, de l'incertitude liée à l'avenir et de la crise de la représentation politique, d'où l'exigence de s'intégrer davantage dans un ensemble plus vaste, pour pouvoir répondre aux nouvelles préoccupations planétaires. Se pose donc cette question : les Institutions internationales telles que le FMI ou la Banque Mondiale, les Organisations multilatérales telles que l'OCDE et les Organisations à vocation universelle comme les Nations Unies et ses organes subsidiaires (UNESCO, FAO, ...), peuvent –elles servir de régulation mondiale? En l'absence d'Institutions internationales réformées tenant compte des nouvelles mutations mondiales et notamment des pays émergents, capables de prendre le relais de la souveraineté étatique défaillante, le risque est que le seul régulateur social demeure les forces du marché à l'origine d'ailleurs la crise mondiale actuelle. Ce qui explique la position officielle de la majorité des pays de l'Afrique, demandant l'élargissement du G20 (ce continent étant représenté uniquement par l'Afrique du Sud) et au niveau de Instances Onusiennes pour une meilleure démocratisation du système des Nations Unies, en réclamant deux sièges permanents avec droit de veto au sein du Conseil de sécurité. Cette vision est partagée par Donald Kaberuka, président de la Banque africaine de développement (BAD), considérant l'actuelle crise financière comme «une crise de confiance, une crise de régulation, mais aussi une crise morale due à l'opacité des flux financiers», précisant qu'«à cette crise importée, le continent Afrique est pourtant mieux armé qu'autrefois» et qu'il est «tout à fait normal que les pays émergents et ceux en développement réclament une meilleure représentativité au sein du FMI, ne serait-ce que pour reconnaître leur importance systémique». Il ne faut pas être utopique, en ce XXIème siècle, les relations entre l'Etat et le marché durant cette phase sont fortement influencées par l'internationalisation de l'économie. Les grosses firmes qui éclatent en vastes réseaux à travers le monde, tissant des relations complexes entre les circuits réels et financiers transgressent les frontières géographiques nationales grâces à la révolution dans les domaines de la télécommunication, de l'informatique avec prédominance des services qui deviennent des activités marchandes à forte valeur ajoutée. Le caractère des Etats se transforme pour s'adapter à cette métamorphose au sein d'espaces plus vastes. Les Institutions internationales ont tendance à jouer comme support de coordination de ces grands ensembles et le rôle des Etats se concentre sur leurs vocations naturelles qui sont la cohésion sociale et l'adaptation à ces mutations. La constitution des grands espaces régionaux sont des sous éléments de cette mondialisation de l'Economie. Aussi l'articulation entre Etat/marché doit prendre en compte les flux commerciaux, de capitaux, les régimes de change sur l'efficacité des politiques économiques qui ne sauraient opérer en vase clos utopique. Les différentes relations internationales du Maghreb avec le F.M.I,. la Banque Mondiale, la Communauté économique européenne, à l'Organisation mondiale du commerce (O.M.C.) constitueront des éléments déterminants de la future politique économique. La stratégie tripolaire mondiale à travers l'ALENA ( U.S.A-CANADA- MEXIQUE devant être étendue à l'ensemble du continent Amérique), l'APEC avec l'Asie et l'entrée des pays émergents entraîneront des bouleversements géo stratégiques considérables étant passé du G7 au G20, lors des dernières Conférences internationales relatives à la crise d'octobre 2008. Pièce maîtresse dans la région euro- méditerranéenne, le Maghreb est sollicité par l'Union européenne et plus récemment par les USA dans le cadre d'une compétition entre ces deux pôles dans leur recherche d'une hégémonie économique. Le problème central qui se pose aujourd'hui au Maghreb est le suivant. Après plusieurs années est ce que l'Accord d'association avec l'Europe a t-il permis une coopération économique, financière et sociale orientée vers une véritable accumulation du savoir faire organisationnel et technologique ? Le chemin de la croissance ne peut être retrouvé que pour autant que l'appareil productif est modernisé et managé selon les techniques actuelles.
Deux conditions qui ne peuvent être remplies que si les pays du Maghreb se mettent en partenariat avec des firmes qui participent à l'innovation. Pour que de telles firmes s'intéressent au Maghreb, il s'agit d'acquérir la crédibilité sur le plan institutionnel et politique et surtout d'offrir une lisibilité et une visibilité économiques, qui autorisent le calcul économique et donc le risque sur le moyen et le long termes, évitant l'instabilité juridique. C'est donc dans ce contexte que doit s'insérer la compréhension de la dynamique économique et sociale tenant compte tant de la stratégie des réseaux internes et externes ainsi que de l'urgence de nouvelles structures pour placer le Maghreb comme vecteur actif au sein de l'économie mondiale dont l'espace Euro méditerranéen et Arabo-africain constitue son espace naturel ; en fait pour s'adapter à la logique des catégories marchandes internationales supposant des organisations souples dont la régionalisation économique, qu'il ne faut pas confondre avec le régionalisme néfaste et destructeur constitue le support . Aussi, je propose à cette importante rencontre de livrer quelques aspects qui ont été au centre des résolutions du mouvement international européen, tenu à Alger du 24 au 26 février 2006 dont, j'ai l'honneur de présider l'atelier investissement.
II- L'intégration économique de l'Afrique du Nord, facteur d'adaptation aux défis de la mondialisation
1.- Dépasser la vision étroite des micro- Etats suicidaire pour les pays du Maghreb
Le Maghreb a un poids économique insignifiant au sein du commerce mondial et d'une manière générale, la région méditerranéenne est frappée actuellement par une récession économique avec un écart croissant, les pays de l'UMA ayant un revenu PNB par tête qui représente moins de 15% de ceux de la CEE. Le rapport de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) paru courant janvier 2009, pour cette région précise que l'écart de richesse entre les deux rives de la Méditerranée est le plus fort au monde, avec un PIB annuel par habitant qui se situe en moyenne dans un rapport de 1 à 10. Entre le Maroc et l'Espagne, il est par exemple de 1 à 12. Cette situation dramatique s'aggrave depuis plusieurs années avec son lot de tensions inévitables, l'augmentation significative de l'émigration vers l'Europe, et le risque de voir à terme la région s'embraser à la moindre occasion. L'OCDE estime qu'il faudrait créer au Sud de la Méditerranée, au minimum 40 millions d'emplois dans les quinze prochaines années pour avenir seulement à maintenir le taux de chômage à son niveau actuel. Il est peu probable, compte tenu de la situation économique des pays de la zone européenne, de solutionner à brève échéance ce problème majeur, et ce, malgré les meilleures volontés affichées. Toujours selon l'OCDE, «le flux d'investissements européens dans la zone est anormalement faible : l'Europe ne réalise que 2% de ses investissements en Méditerranée, alors que les Etats-Unis et le Japon investissent respectivement 20% et 25% de leurs investissements dans «leur» Sud. La Méditerranée sera l'une des régions du monde les plus touchées à court terme, par les conséquences du changement climatique, dont la désertification Méditerranée». Cette récession s'explique par différents facteurs dont le manque d'homogénéisation économique pour des raisons essentiellement historiques et sociologiques et qui fait fuir les capitaux vers d'autres cieux plus propices. Dans ce cadre, les USA du fait de leur puissance économique pourrait inverser cette tendance, tout en s'appuyant sur de nouveaux réseaux pour favoriser l'épanouissement des libertés individuelles et collectives.
2.- Intégrer l'émigration maghrébine
Dans ce cadre l'émigration maghrébine et africaine, ciment des liens culturels peut être la pierre angulaire de la consolidation de cette coopération et de cette intégration au sein de l'espace euro- méditerranéen. C'est un élément essentiel de ce rapprochement du fait qu'elle recèle d'importantes potentialités économiques et financières. Car la promotion des relations entre d'une part les USA/ Europe et le Maghreb, le Maghreb et l'Afrique et sa communauté émigrée, doit mobiliser à divers stades d'intervention l'initiative de l'ensemble des parties concernées, à savoir le Gouvernement, les Missions diplomatiques, les entrepreneurs, les commerçants, les Universités et les compétences individuelles. L'engagement implicite caractérisant les relations entre la Communauté émigrée et les pays d'origine, ne doit pas occulter les légitimes intérêts strictement économiques des parties concernées pour garantir la rentabilité et la pérennité des opérations engagées. Les pouvoirs exécutifs devraient veiller, dans le cadre organisationnel et législatif, à alléger l'ensemble des procédures administratives, afin de favoriser la promotion de l'investissement et les échanges commerciaux, à l'instar des pays qui utilisent leurs compétences nationales localisées à l'étranger, comme point d'appui au développement national. Cela permettrait par des actions concrètes de promouvoir la synergie de systèmes privés, politiques et administratifs, pour développer une approche «coopération», avec l'Europe qui pourrait être mieux perçue par l'interlocuteur maghrébin et africain qu'une approche purement commerciale.
1)Le département d'Etat et le Conseil commercial américano-algérien accueilleront les 1er et 2 décembre à Alger, la Conférence Etats-Unis-Maghreb. Seront abordés les thèmes sur les principaux obstacles à l'entrepreneuriat, notamment : l'accès amélioré au capital dans le Maghreb ; l'appui aux jeunes créateurs d'entreprise ; les perspectives des dirigeants des milieux d'affaires des Etats-Unis et du Maghreb ;• les initiatives transfrontières en matière de partenariat d'affaires ;l'encadrement régional et la formation des créateurs d'entreprise ; le réseautage commercial transatlantique ; les incubateurs de l'innovation et de la technologie ; les perspectives commerciales. Dans le prolongement de cette contribution, j'aurai l'occasion lors du séminaire international organisé par l'Institut des chefs d'entreprises arabes à Tunis les 10/11 décembre 2010 en présence d'importantes personnalités internationales, ( invités d'honneur ) , de présider l'atelier sur la compétitivité des entreprises en versant une communication sur le thème «face aux mutations mondiales, problématique de l'émergence de secteurs dynamiques au Maghreb».
2) Intervention de Abderrahmane Mebtoul au siège de l'Unesco ( Paris France 1994) à l'occasion de la fondation de l'Association Europe Afrique «la place du Maghreb dans la stratégie Euro méditerranéenne» reproduit lors d'une Conférence devant les ambassadeurs accrédités à Alger , édition revue Ministère des Affaires étrangères Algérie volume IV premier semestre 1995-Contribution versée au Forum de Paris à l'occasion de la création de Union pour la Méditerranée qui s'est tenue au siège de Unesco France du 28/31 mars 2008 en présence de personnalités internationales des deux rives de la méditerranée ( ronéotypé site UPM).. Communication du Docteur Abderrahmane MEBTOUL «Le développement de l'Afrique :un enjeu majeur» suite à l'invitation de M. Steve GUNDERSON Président et Directeur Général du Council on Foundations, qui a été versé à une importante rencontre internationale consacrée à l'Afrique qui s'est tenue du 26 au 30 mai 2008 à New York (USA) rencontre qui a traité du développement humain à travers les Sommets sur l'OMD ( Objectif du Millenium pour le Développement).
*Professeur en management stratégique


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