par Hafida Benarmas A en juger par son ouverture et les absences enregistrées, la 4ème édition du Festival international du film arabe (FIFAO) semble aller vers le fiasco. Le comité organisationnel était dépassé au jour de l'ouverture de cet évènement qui se tient pour la quatrième fois à Oran. Dans une allocution prononcée à l'occasion, la prestigieuse actrice Chafia Boudraa a dédié cet hommage à «tous les Algériens et à ceux qui ont lutté pour la réussite du cinéma algérien». Signalons que le FIFAO se poursuivra jusqu'au 23 du mois en cours. La projection de pas moins de 13 films et 21 courts métrages est programmée. Ces ouvrages sont en course pour décrocher de nombreux prix dont l' «Ahaggar d'or» récompensant la meilleure œuvre dans les deux catégories de films. Ces œuvres représentent 15 pays arabes (Algérie, Maroc, Tunisie, Liban, Syrie, Qatar, EAU, Irak, Jordanie, Bahreïn, Libye, Oman, Arabie Saoudite, Palestine et l'Egypte. Le 7ème art national sera représenté par deux longs métrages, «Es Saha» (La place), une comédie musicale de Dahmane Ouzid et «Taxiphone» de Mohamed Soudani, cinéaste établi en Suisse. Pour ce qui est des courts métrages, ce sont trois œuvres qui seront en lice pour glaner l'un des deux prix de la compétition, l'»Ahaggar d'or» et celui du Prix du jury. Il s'agit de «Khouya» de Yanis Koussim, «Le dernier passager» de Mounès Khemmar et «Garagouz» d'Abdenour Zahzah. Il faut savoir qu'à la présidence du jury sélectionnant le meilleur «longs métrages» et «courts métrages» figurent respectivement le romancier algérien Rachid Boudjedra et le cinéaste et producteur tunisien Brahim Letaïf. En marge des projections de films, deux rencontres, l'une dédiée à «la critique de cinéma arabe» et l'autre au thème «Musique et cinéma arabes», sont prévues dimanche et lundi prochains à la salle de la cinémathèque d'Oran.