Vingt-neuf nouvelles écoles de formation paramédicale seront ouvertes, entre 2011 et 2014, qui formeront plus de 9.000 infirmiers et infirmières toutes spécialités confondues, a annoncé, à l'APN lors d'une séance plénière, le ministre de la Santé, de la Population et de Réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès. Il a souligné que ces structures viennent renforcer celles déjà existantes pour combler le déficit enregistré dans le corps paramédical à travers le territoire national. Rappelons que le ministre avait déclaré que les paramédicaux pourront également aspirer à une formation continue pour évoluer dans leur carrière. Ce fut lors d'une réunion qu'il a tenue avec des paramédicaux, dont la grogne ne cesse de croître vu que leur statut tarde à voir le jour. Un marché de gré à gré élaboré entre le gouvernement et des importateurs d'ambulances Il importe de souligner que durant la semaine dernière, des sit-in quotidiens de deux heures étaient observés par le personnel paramédical des grands hôpitaux notamment celui d'Oran. Ils ont déclaré que « ces sit-in se poursuivront jusqu'à ce que leurs revendications, en premier lieu le statut, soient honorés par la tutelle». Le problème des paramédicaux est loin d'être le seul qui ronge le secteur et qui a été relevé par les membres de l'APN. Ces derniers ont également évoqué le retard de réalisation d'hôpitaux et le manque de médecins et personnel paramédical dans certaines wilayas du sud, notamment. M. Ould Abbès a indiqué que «son département œuvre à rattraper un retard qui dure depuis 20 ans et à trouver des solutions aux problèmes que rencontre le secteur de la santé». Il a ajouté que «l'Etat œuvre à garantir une couverture sanitaire équitable et globale». Il a également soutenu qu'«entre 2011 et 2013, 400 autres paramédicaux dans différentes spécialités seront recrutés». Concernant le manque d'ambulances relevé dans la majorité des hôpitaux et polyclinique du pays, le ministre a assuré que « ce problème sera résolu», annonçant qu'«un marché a été conclu de gré à gré entre le gouvernement et les importateurs de ces véhicules».