K. Issam Le Conseil des ministres a décidé mardi des améliorations en faveur des jeunes bénéficiant des dispositifs d'insertion dans le monde du travail. En effet, les bénéficiaires du dispositif d'attente à l'insertion professionnelle (DAIP), ouvert aux diplômés universitaires, techniciens supérieurs et candidats à l'insertion professionnelle, verront la durée du contrat de placement passer d'une année à trois ans lorsque l'employeur est une administration, avec possibilité de renouvellement. Le contrat d'insertion des diplômés de la formation professionnelle auprès des entreprises du secteur économique pour une durée de douze mois, est désormais renouvelable. Quant aux diplômés universitaires et les techniciens supérieurs, placés auprès d'un opérateur économique durant trois années, mis sous le dispositif du contrat de travail aidé (CTA), ils conserveront la même contribution publique à leur salaire de poste, alors que les sortants de l'éducation nationale et de la formation professionnelle bénéficieront, quant à eux, d'une période de placement de trois années au lieu de deux, avec suppression de la dégressivité sur la subvention publique versée à leur salaire de poste. Bouteflika implique tous les opérateurs Le président de la République a invité les opérateurs économiques qui accueillent des jeunes placés à travers des contrats publics fortement aidés, à leur accorder la priorité lors de recrutements effectifs par leur entreprise. Abdelaziz Bouteflika a également indiqué que le chômage des jeunes, particulièrement des diplômés, «pèse fortement (...) à travers le monde», soulignant que l'Algérie «n'échappe pas à cette réalité».