Autre mesure annoncée hier par l'argentier du pays est une nouvelle nomination du fonds national d'investissement accompagnée avec une hausse du capital de ce nouvel instrument de financement des investissements nationaux inscrits sur le budget de l'Etat ainsi que des projets relevant du secteur productif ou en partenariat. Ce fonds, opérationnel depuis début mars 2009, est issu d'une restructuration de la Banque algérienne de développement. Le FNI est doté d'une enveloppe de 150 milliards de dinars mais pourra intervenir à moyen terme à hauteur de 1.000 milliards de dinars. Pour cela, il pourra mobiliser des ressources additionnelles à travers des prêts et des avances du Trésor public. Une convention a, d'ores et déjà, été établie afin de définir les modalités et les conditions d'octroi de ces prêts qui seront destinés soit au financement de projets, soit à des prises de participations dans des projets d'investissement ou d'entreprise. Le fonds aura également la possibilité de bénéficier d'avances remboursables du Trésor ou recourir au marché obligataire avec ou sans garantie de l'Etat pour lever des ressources financières. Le ministre a, par ailleurs, indiqué que le Fonds national d'investissements, outil d'investissements de l'Etat, s'est engagé dans le financement de plusieurs projets dans les secteurs du tourisme, de dessalement d'eau de mer et de la mécanique. B.M.
