44 entreprises algériennes ont été retenues dans le cadre du programme national d'encouragement des exportations hors-hydrocarbures, selon les normes universelles requises. Leur sélection n'a pas été effectuée de prime abord, comme nous l'a expliqué, Zoheir Benslim, président de l'association algérienne des exportateurs. Elle constitue une action volontariste de l'entreprise postulante - et que cette liste n'est pas définitivement close -étant donné qu'un autre lot de potentiels exportateurs est également pressenti pour une formation similaire. Notre interlocuteur a précisé qu'une demande est enregistrée au niveau du ministère du commerce qui en est le maître de l'ouvrage. Cette formation sera assurée par des experts internationaux accompagnés de leurs homologues locaux spécialisés dans chaque matière tel le marketing, le conditionnement etc.… Questionné sur l'état des lieux des exportations, notre source estime que les choses vont changer avec la mise en place des premiers jalons de la nouvelle stratégie industrielle que vient de prôner l'Etat et qui veut relancer le secteur public. Ceci dit, les entreprises bénéficieront, certainement, d'autres encouragements. Selon les données fournies par Agex, les exportations hors-hydrocarbures ont atteint durant les 8 premiers mois de l'année en cours 765 millions de dollars. Durant l'année 2008, le montant de cette catégorie d'exportations, composée de demi produits, produits alimentaires, biens d'équipements et produits bruts, tels les déchets ferreux, a atteint 1936,96 millions de dollars. Cette initiative vient compléter les différents programmes de mise à niveau des PME ainsi que leur mise au diapason avec les procédés d'exportation, notamment vers l'union européenne. A ce sujet, notre interlocuteur rappelle la vaste opération de vulgarisation du système heslpdesk en direction des exportateurs voulant placer leurs produits. L'Export Helpdesk créé en 2004 afin de fournir un point d'accès unique à l'information en ligne sur les exportations vers l'Europe, a pour but principal d'aider les opérateurs des pays en développement à trouver les renseignements dont ils ont besoin pour se conformer à la législation européenne. Ce système a été mis en place en réponse à un constat fait par la commission européenne- concluant qu'en dépit des efforts- et même si la plupart des pays en développement disposent d'un accès à l'UE quasiment sans contingent ni droit de douane, les exportateurs restent confrontés à certains obstacles techniques très spécifiques, qui les empêchent de bénéficier pleinement des possibilités d'exportation offertes.