La plate-forme de la certification électronique, le programme qui conditionne les différents usages de la carte Chiffa- sera lancé bientôt par l'ARPT-, a déclaré hier le ministre de la Santé, Saïd Barkat. Cette plate-forme permettra aux différents opérateurs dont le Santé et la Sécurité sociale de disposer d'un certain nombre de clés pour signer les documents et les certifier. C'est l'Autorité de régulation de la Poste et des télécommunications (ARPT) qui creusera les sillons indicateurs du dispositif de la carte Chifa, mis en place conjointement par les ministères de la Santé et du Travail. Le ministère de la Santé échange actuellement des informations électroniques avec ses partenaires dans le cadre de la carte Chifa, «d'où la nécessité de trouver des solutions ou ce qui est appelé racine, même si la plate-forme d'authentification nationale n'existe pas encore», indique le conseiller auprès du ministre de la Santé, Youcef Benkaci. En tous les cas, tous les responsables présents au séminaire sur la certification électronique organisé par l'ARPT, étaient unanimes quant à la nécessité de ce dispositif d'échange d'informations. Mieux encore, la carte Chifa sera encore «plus efficace» lorsque le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales lancera le numéro d'identification nationale unique sur le passeport et la carte nationale d'identité biométriques et électroniques, a souligné ce même conseiller. «Nous disposerons alors d'un seul et unique identifiant pour la sécurité sociale, le permis de conduire...», a-t-il précisé, expliquant qu'il s'agit-là d'un processus contribuant à l'édification de la société de l'information. Etant donné que la contractualisation entre les secteurs de la Santé et de la Sécurité sociale (carte Chifa) s'inscrit dans le cadre de la certification électronique, ce dispositif permet un échange d'informations sur le malade et sa prise en charge, a-t-il encore précisé. «Le dispositif constituera plus tard le dossier médical partagé (DMP), ce qui est important pour le suivi et la rationalisation des offres de soin», a-t-il noté, en ajoutant que «cela permet aussi à chaque organisme de disposer de son réseau et d'échanger des informations, lesquelles sont authentifiées dès le captage de la donnée (l'information), et ce, en plus de la certification des éléments envoyés et constituant le DMP». Quant à ce séminaire, il a été bien estimé par les assistants qui le qualifient d' «extrêmement important» du fait qu'il lance les jalons de la sécurité et de la certification électronique.