La révision constitutionnelle «passera par voie référendaire», a affirmé lundi à Alger, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. «Bien sûr qu'il y aura un référendum pour la révision constitutionnelle», a déclaré à l'APS, M. Sellal, en marge de l'ouverture de la session de printemps du Conseil de la nation. La révision constitutionnelle «passera par voie référendaire», a affirmé lundi à Alger, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. «Bien sûr qu'il y aura un référendum pour la révision constitutionnelle», a déclaré à l'APS, M. Sellal, en marge de l'ouverture de la session de printemps du Conseil de la nation. Il a toutefois, précisé que «rien n'a été décidé quant à la présentation de l'avant-projet lors de cette session ou celle d'automne». «Ce sera annoncé en temps opportun», a-t-il dit. «Ce qui est sûr, le projet est actuellement à l'étude», a ajouté M. Sellal. Par ailleurs, le Premier ministre a déclaré à la presse que «la révision constitutionnelle est à l'ordre du jour et se fera dans les tous prochains mois», précisant que «si le changement de la loi fondamentale touche les équilibres du pouvoir» un référendum s'imposera. M. Sellal a indiqué, à ce propos, avoir discuté de la révision de la constitution avec les différents partis politiques siégeant au Parlement. «Leurs avis (partis politiques) ont été remis à la Commission chargée de traiter le projet au niveau du gouvernement», a-t-il dit. «C'est un travail initial», a-t-il ajouté, sans donner plus de détail. Dans un discours à la nation en avril 2011, le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika avait annoncé une révision de la Constitution, ajoutant qu'une commission constitutionnelle, à laquelle participeront les courants politiques agissants et des experts en droit constitutionnel, sera créée. «Elle (la commission) me fera des propositions dont je m'assurerai de la conformité avec les valeurs fondamentales de notre société, avant de les soumettre à l'approbation du parlement ou à vos suffrages par la voie référendaire», avait-il expliqué. Le président Bouteflika a souligné que pour couronner l'édifice institutionnel visant à renforcer la démocratie, il importait d'introduire les «amendements nécessaires» à la Constitution du pays rappelant qu'il avait exprimé, à «maintes reprises», sa volonté de faire réviser la Constitution et réaffirmé cette conviction et cette volonté à plusieurs occasions.