La promotion du générique reste insuffisante en Algérie où le marché demeure dominé par le médicament innovant dit d'origine, en dépit de l'avantage économique du premier par rapport au second, ont estimé des participants à une journée d'étude sur le thème, organisée mardi à Tizi-Ouzou. Le Dr Mansouri, représentant du Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP) a déclaré à ce propos « « Considéré, pourtant, comme une priorité de la politique nationale de santé publique, visant à garantir les soins pour tous, l'usage du générique continue de susciter, chez le patient, des réticences subjectives nécessitant, pour les vaincre, des campagnes d'information et de sensibilisation sur les avantages procurés par ce produit pharmaceutique de substitution ». Parmi les facteurs limitatifs de l'utilisation du générique, il a cité les habitudes du patient favorisant la consommation du princeps au détriment du générique suspecté, à tort, de manque d'efficacité thérapeutique, pour la simple raison qu'il coûte moins cher que le médicament d'origine. Il a indiqué que « la différence des prix entre les deux types de médicaments est liée au fait que la tarification du générique n'intègre pas les frais de recherche supportés par le laboratoire producteur de la molécule d'origine, dont la reproduction est autorisée après l'expiration du délai de protection de son brevet ».