L'écrivain algérien Yasmina Khadra, a estimé, vendredi à Alger, que l'écriture littéraire n'est pas une question de chance, mais le fruit du travail, du courage et de la persévérance. Au sujet d'un prétendu plagiat, dont serait entachée sa dernière oeuvre «L'Olympe des infortunes», l'écrivain a Réfuté cette accusation. Occupant actuellement le poste de directeur du Centre Culturel Algérien de Paris, Yasmina Khadra a expliqué que « la place qu'il occupe, en tant qu'Algérien, dans le monde de la littérature, ne le lui permet pas de plagier. ». Au sujet de la préface qu'il a écrite dans une réédition du roman de Malek Haddad «Je t'offrirai une gazelle», l'écrivain qui animait une conférence en marge de la 3ème édition du festival culturel international de littérature et du livre de jeunesse qui a débuté mercredi à Ryad El-Feth, a avoué avoir toujours rêvé d'écrire en arabe et que le défunt Haddad écrivait en français mais considérait cette langue comme un exil.». Yasmina Khadra a estimé que « la langue française lui a permis de s'adresser à toute l'humanité ». Il s'interrogera « Comment rester ingrat avec une langue qui vous a fait connaître dans le monde ? Il ajoutera « l'écriture littéraire n'a jamais été une affaire de langue mais, plutôt, une question de verbe ». Yasmina Khadra a estimé, en outre, que « pour être écrivain, il faut d'abord aimer les écrivains, comme il l'a fait, lui même, à travers ses lectures de Redha Houhou, Kateb Yacine, Tahar Djaout, Mouloud Mammeri et d'autres écrivains algériens. ». Il soutiendra « Je suis, aujourd'hui, la somme de ces écrivains, voire leur conséquence ». Yasmina Khadra de son vrai nom Mohamed Mouleshoul, est l'auteur de plusieurs romans, dont des best-sellers. Parmi ses oeuvres, «Les agneaux du seigneur», «A quoi rêvent les loups», «Les sirènes de Bagdad», «Les hirondelles de Kaboul», «Ce qui le jour doit à la nuit» et «L'olympe des infortunes»