"Je n'ai jamais plagié personne. " a soutenu Yasmina Khadra alias Mohamed Mouleshoul vendredi au festival culturel du livre jeunesse qui se tient à l'esplanade de Riadh El Feth. L'écrivain a été accusé par un journal arabophone d'avoir plagié le roman de Youssef Dris, " Les Amants de Padovani " qui a donné son dernier roman, " L'olympe des infortunes " publié il y a quelques mois chez Julliard. Selon lui " l'écriture littéraire n'est pas une question de chance, mais le fruit du travail, du courage et de la persévérance", a souligné l'écrivain qui animait une conférence en marge de la troisième édition du festival culturel international de littérature et du livre de jeunesse qui a débuté mercredi à Ryad El-Feth. "Il y a eu pas mal de polémiques sur le Net, et l'internet est devenu une sorte de dépotoir où on déverse son fiel sur mes oeuvres", a-t-il déploré, encore, sur le sujet du prétendu plagiat. "Ce n'est pas dangereux car Internet est une sorte de dépotoir où on déverse n'importe quel fiel et n'importe quel dépit. Je n'ai pas voulu réagir jusqu'au jour où un journal algérien, El Khabar, m'accuse, moi, de plagiat et, bien sûr, à travers le milieu parisien. Ce que je tiens à vous dire c'est qu'à Paris, on ne m'aime pas, parce que je suis un Algérien. Je suis digne, honnête, et je n'appartiens à aucun réseau, mais à aucun moment Le Parisien n'oserait m'accuser de plagiat. Pour atteindre un tel sommet d'abjection il faut être vraiment irresponsable. " s'est -il encore défendu.