Pas de classes préparatoires et pas de dérogations d'âge pour décongestionner les classes de cours. La déclaration a été faite hier par le ministre de l'éducation nationale, Boubekeur Benbouzid. «L'enseignement préparatoire n'est pas obligatoire pour le moment, même s'il est issu de la restructuration du système éducatif en Algérie, dans le cadre des reformes engagées par l'Etat en 2003», a-t-il déclaré, en marge de la visite d'inspection effectuée au centre d'examen d'El-Mohammadia (Cité des bananiers). La question a été posée par un parent d'élève du quartier, qui avait cru que le programme de ce cycle vise à généraliser la scolarisation des enfants dans les classes préparatoires et devenir ensuite obligatoire, lorsque les capacités d'accueil au niveau des écoles seront suffisantes. Apres avoir rappelé que le taux de scolarité en classes préparatoires était en constante augmentation, le ministre a affirmé que le gouvernement «est déterminé à consacrer et à généraliser progressivement ce type d'enseignement», soulignant qu'il «nécessite de grandes potentialités, en raison de ses caractéristiques éducatives qui concernent des enfants en bas age». Il a appelé les directeurs de l'éducation à ne pas refuser l'inscription d'enfants âgés de 5 ans dans les classes préparatoires, mais dans «un cadre raisonnable», autrement dit selon les capacités d'une classe pédagogique.