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La Loi de finances complémentaire (LFC) 2009, toujours critiquée : Les Français n'en démordent pas
Publié dans Le Financier le 05 - 07 - 2010

La mesure dite de 49/51 de la Loi de finances complémentaire (LFC) 2009, suscite toujours les critiques des investisseurs. Cette fois c'est Abdelkader Raffed, Directeur d'un Groupement d'entreprises françaises en Algérie, qui prend le relais, en critiquant les retombées néfastes des Lois de finances qui entravent l'Investissement en Algérie. Dans une interview accordée au journal on-line TSA, il déclarera que les investisseurs étrangers n'ont pas «les facilités qu'on souhaite en Algérie. Aux lourdeurs administratives, aux problèmes du foncier et des crédits bancaires, se sont ajoutées les nouvelles contraintes légales liées à la Loi de finances complémentaire (LFC) 2009». Et de renchérir que «ces mesures n'encouragent pas les producteurs et l'investissement. Elles sont favorables aux commerçants. Dans l'investissement, on impose une participation minoritaire au partenaire étranger, alors que dans le commerce, ce n'est pas le cas. La disposition dite 49/51 n'est pas avantageuse pour les PME étrangères et françaises en particulier». Dans la foulée, Abdelkader Raffed, indiquera que «le souhait est, pour quelqu'un qui ramène de l'argent, du savoir-faire et des équipements, d'être majoritaire dans son projet. Il y a des projets avortés à cause de cette disposition.
Je ne peux pas citer d'exemples, mais j'en connais 4 ou 5 dans la production, qui n'ont pas abouti en raison de l'obligation faite à l'investisseur étranger de céder la majorité aux Algériens. La LFC 2009 n'a pas aidé à l'installation d'Entreprises étrangères dans la production, alors que dans les services, il y a des installations». Abdelkader Raffed a également tenu à souligner que le plus gros problème est celui lié au transfert des dividendes. «Il faut que la règle soit claire et les délais de transferts rapides. Ce n'est pas le cas aujourd'hui.
C'est très difficile de transférer ses dividendes. Les gens ne comprennent pas.
Celui qui génère des dividendes , rapportées dans un bilan acté par les Autorités compétentes, doit pouvoir transférer son argent dans des délais raisonnables. Actuellement, cela prend beaucoup de temps. Les retards sont à l'origine de nombreux contentieux lourds. Aussi, aujourd'hui, les patrons manquent de visibilité sur le marché algérien. Le clash au sein du Forum des chefs d'entreprises (FCE) et le départ massif des patrons publics de cette association est inquiétant», a-t-il noté.
«Le Politique et l'Economie : deux sphères distinctes»
Les sphères politique et économique sont deux entités qui s'entrechoquent, mais qui sont distinctes, a expliqué le Directeur du Groupement français.
A ce sujet, il indiquera que «la sphère économique fonctionne à part de la sphère politique qui connaît des perturbations.
Il y a des hommes d'affaires français qui viennent, et des projets se font. Il y a une volonté des deux parties de réaliser des choses». Il expliquera aussi qu' «il y a peut être des effets collatéraux aux tensions politiques sur les contrats importants. Je ne peux pas être affirmatif. Je suis dans la PME/PMI et dans ce segment, il n'a pas de problèmes. Nous venons de terminer un Salon avec une très bonne participation française, des contrats signés et des emplois créés. Les PME françaises ne boudent pas l'Algérie. Chacun est à la recherche des bonnes affaires».


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