Trois décennies après la disparition de Cheikh Abdelkrim Dali, une vedette de la musique algérienne, ses proches ont décidé de créer une fondation à son nom. Sous la coupe de la petite fille du Cheikh, Wahiba Dali, la Fondation Cheikh Abdelkrim Dali Dali est née jeudi dernier à l'issue d'une Assemblée générale constitutive qui s'est tenue à l'Institut national supérieur de musique à Alger. Assemblée à laquelle ont pris part, en leur qualité de membres fondateurs, de nombreuses personnalités, professeurs de musique et présidents d'associations de musique andalouse tels Smaïl Henni, Abdelkader Bendaâmache, le maître Sid Ahmed Serri qui fut dans le costume d'invité d'honneur. Après des débats vifs et contradictoires, les membres fondateurs qui ont élu Wahiba Dali à la tête de la Fondation, ont mis en évidence les objectifs que la Fondation s'astreindra à atteindre. Il s'agit en premier lieu, de réunir puis enregistrer sur différents supports médiatiques (CD, DVD...) toute l'œuvre du maître dont la plus grande partie se trouve au niveau de la Télévision et de la Radio nationales. Selon Mme Dali, des démarches dans ce sens sont été entreprises depuis quelques temps. A travers cette entité, Mme Dali vise à sauvegarder et à promouvoir le style du défunt (école d'Alger et de Tlemcen)et ce ,en créant un orchestre musical qui se chargera de la tâche, comme elle souhaite pouvoir établir une journée nationale célébrant la disparition du Cheikh.