Peut-être faudrait-il considérer que quand l'Etat est perçu comme disposant de ressources insuffisantes pour satisfaire tous les besoins, c'est alors l'opportunité qui s'offre réellement pour qu'une loi sur l'investissement puisse impliquer des investisseurs nationaux et internationaux dans la participation à la «grande révolution» des infrastructures.Peut-être faudrait-il considérer que c'est parce qu'il est perçu que l'Etat dispose de ressources immenses et inépuisables qu'il est estimé par les investisseurs que cette révolution pourra se faire par le biais de la dépense publique. De toute façon, l‘Etat ne peut pas indéfiniment attendre qu'il y ait des participations au financement des infrastructures d'autant que d'une part, la nécessité s'impose de les réaliser dans cette conjoncture de disponibilité des ressources et que d'autre part, les infrastructures sont indispensables à la création d'un environnement d'amélioration des manifestations d'intérêt et même de la concrétisation de celles-ci par le passage à l'acte d'investir.Les possibilités sont «colossales», car s'il faudrait attirer les investissements productifs il faudrait bien faciliter l'acheminement des productions par la construction des voies de transport et de communication. Les besoins sont autant immenses qu'urgents, plus particulièrement avec cette adhésion de l'Algérie qui aurait pour implication d'insérer davantage son économie dans la région avec en principe le développement du tourisme méditerranéen si on ne doit considérer que ce segment de l'économie.Le développement des échanges économiques dont est ressenti l'intérêt est d'autant devenu une priorité que l'Algérie a intégré l'économie dans sa diplomatie, ce qu'on appelle la diplomatie économique. On voit bien ainsi qu'il y a une relation évidente entre les infrastructures, l'acheminement des productions et la diplomatie économique qui est plus large que la diplomatie commerciale.