Le secteur des services en Algérie connaît, en ce moment, une très grande tendance au développement au détriment des autres secteurs, à savoir l'industrie et l'agriculture. Il est considéré comme le secteur de remplacement pour la période aprés-pétrole. Dans ce contexte, et vu l'importance de ce sujet, l'Agence de conseil en communication événementielle CAPEDES a annoncé, hier depuis l'hôtel El-Aurassi, l'organisation de l'événement dit Exposervices, le 1er Salon international des services. Placé sous le thème "Développement et Perspectives", il prévoit de regrouper pour la première fois les acteurs des activités de services, propose ses espaces d'exposition à la Safex du 21 au 24 février 2007, et organise pendant le salon des conférences-débats animées par des experts. Ce salon est organisé sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika afin de favoriser la diversification économique en s'appuyant sur les avantages que procure ce secteur et de mettre en relief l'importance de ce secteur dans l'économie de demain. En gros, cet événement qui est un salon professionnel, concerne tous les secteurs économiques du moins dans la part qui est consacrée aux activités de service. Leur développement constitue un effet d'entraînement de toutes les activités productives, la qualité de travail développé par les activités tertiaires crée une dynamique et une rigueur dans l'économie. Concernant le nombre des participants à cet événement, il est estimé, selon les prévisions du directeur de ce salon, à une centaine d'exposants qui seront intéressés par la participation à ce grand rendez-vous qui regroupera, selon le même responsable, plusieurs secteurs d'activités, à savoir, les communications et télécommunications, le tourisme, les institutions et organismes, la finance, l'éducation, le transport, la santé, le high tech, et enfin l'énergie, ce qui va probablement ouvrir aux entreprises algériennes et étrangères, qui activent dans le domaine des services, de nouvelles opportunités de partenariat. Par ailleurs, en marge du salon, il est prévu (à partir du 2e jour de l'inauguration), un programme assez riche de conférences et de débats animés par des experts. D'après les sujets qui seront développés, les objectifs à atteindre seront multiples : présentation du secteur des services en Algérie, localisation de son rôle dans l'économie, la présentation des spécificités du management dans les entreprises de services et aussi essayer d'éclairer les participants sur les facteurs clés de la réussite d'une entreprise. Dans le même sens, il faut bien noter que les activités de services représentent la plus grande part dû PIB dans toutes les économies à travers le monde, aussi bien dans les pays développés qu'émergents. Le secteur est grand générateur d'emploi. L'Algérie, en tant que pays en développement continu, dispose de tous les atouts pour développer son économie tertiaire. La marge de progression dans ce secteur est grande. Le dynamisme nouveau de l'économie algérienne offre des perspectives prometteuses dans les activités de services, à commencer par la mise à niveau, que l'on observe dans nombre d'activités existantes, comme les banques, la communication, les télécommunications, le tourisme et le transport. La relance économique résolue, décidée par les pouvoirs publics, et l'attractivité voulue pour les investissements, publics et privés, nationaux et étrangers, provoquent un effet d'entraînement qui favorise la croissance des activités de services en même temps que leur excellence. L'Algérie dans la route de développement de ce secteur, doit suivre le chemin tracé par les pays de l'OCDE dont les services représentent près de 70 % du PIB. La création d'emplois dans ce secteur dépasse la croissance globale de l'emploi dans la zone de l'OCDE ; en effet, quelque 65% des actifs travaillent dans des activités liées aux services. Les services classiques dans ces pays, tels la restauration et les soins de santé, sont en plein essor, de même que les services fondés sur des technologies plus récentes, notamment la conception de logiciels. L'économie des services est partout.