Rien de nouveau à propos du dossier des contractuels. Le ministère campe sur ses positions.Plus que déterminé, le secrétaire général du ministère de l'Education nationale a déclaré, dans une conférence de presse, organisée hier, qu'il n'y aura pas d'exceptions. "Toute création de nouveau poste se doit impérativement passer par un concours, conformément à l'ordonnance 06-03 du 15 juillet 2006 portant statut général de la Fonction publique", dira-t-il devant un panel de journalistes. Cette loi stipule, en effet, que l'enseignant contractuel peut être recruté, exceptionnellement, à l'issue d'un concours organisé au niveau national. En attendant que cela arrive, leur contrat devient caduc une fois arrivé à terme, ce qui fait perdre leur qualité d'employé, comme c'est le cas des 55 enseignants grévistes de la faim depuis plus d'un mois. Le SG du ministère de l'Education nationale, Khaldi, profitera, d'ailleurs, de la présence de la presse pour démentir encore une fois l'existence d'une quelconque médiation entre les enseignants grévistes et le ministère de l'Education nationale. Celui-ci ne se prive pas toutefois de donner une note d'espoir aux grévistes en leur rassurant que des concours de recrutements vont continuer d'être organisés. Ces derniers ont abouti cette année au recrutement de plus de 26 000 enseignants. L'année prochaine, le ministère compte recruter au moins le même nombre d'enseignants. Tout a commencé lorsque le ministère a organisé un concours national de recrutement d'enseignants pour 27 000 postes budgétaires dont 14 000 dans l'enseignement moyen en écartant les enseignants contractuels. Depuis, plus d'une cinquantaine de contractuels entament à Alger leur sixième semaine de grève de la faim. Ils revendiquent notamment leur intégration dans le corps des enseignants du ministère de l'Education.