L a série de réunions restreintes présidées par le président de la République pour l'évaluation des différents secteurs et de l'activité des membres du gouvernement, fait assurément figure d'un bilan positif, même si bien sûr des obstacles demeurent à surmonter dans certains secteurs et ce de l'avis même du Président.Les chiffres, les résultats et la progression des indicateurs communiqués à l'issue de ces auditions sont éloquents. Au cours des premières auditions des membres du gouvernement, la pertinence du bilan des résultats obtenus par chaque secteur, et l'identification des enjeux significatifs sont apparus comme une question majeure dans les orientations et les directives du Président,pour fructifier une politique de développement durable,qui se définit comme la capacité des générations présentes à satisfaire les leurs, sans empêcher les générations futures à satisfaire leurs propres besoins face aux nouveaux défis économiques, sociaux et environnementaux auxquels notre pays est désormais confronté. Ainsi, le développement durable constitue désormais pour l'Algérie bel et bien un moteur de croissance et de pérennité pour une meilleure rentabilité économique, une équité sociale et le respect de l'environnement.En s'engageant dans cette démarche de développement durable, le pays s'engage dans un processus d'amélioration continue de sa rentabilité afin de répondre le mieux possible aux exigences du citoyen à travers l'implication de tous les acteurs (gouvernement, collectivités locales, secteur privé, société civile et partenaires au développement). Ce package de partenaires diversifiés a été interpellé par le président de la République pour s'approprier cette stratégie afin d'assurer une croissance plus inclusive. Il a également appelé à la transformation des mentalités, des comportements et des compétences pour s'adapter à la présente conjoncture marquée par la mondialisation, l'intégration et l'ouverture du jeu économique. Donc, il s'agit de développer des capacités d'analyses, de proposition et de vison globale. A ce titre, les orientations et les directives du chef de l'Etat ont été assez claires pour rendre opérationnels les différents cadres de concertation et créer dans le respect des principes retenus dans cette stratégie les meilleures voies et conditions de réussite, à savoir la transparence, l'équité, la célérité, la proximité, les synergies et la complémentarité. Particulièrement que la mise en œuvre de la stricte " bonne gouvernance " concourt à la mise en place d'un cadre idoine de transparence, d'efficacité, d'efficience et au renforcement des capacités des institutions impliquées et leurs agents.C'est dire que le suivi des progrès réalisés impliquera un important travail de collecte, de centralisation, de portefeuille d'informations et de traitement des données. Une mission dévolue désormais au Commissariat général de la planification et de la prospective pour développer et articuler l'appareil statistique national pour le rendre capable de faciliter la communication entre les différents acteurs. A cette fin, la création de ce commissariat constitue une haute priorité.Si la paix et la sécurité sont de retour, les premiers signes avant-coureurs de la stabilité politique et économique sont aujourd'hui sous les yeux des Algériens et des Algériennes. Une dynamique qui rend plus facile l'esprit même de la réconciliation nationale.