Depuis l'annonce de l'éventuelle modification de la Constitution, il y a de cela près de quatre ans, l'opacité et le flou n'a jamais quitté la sphère politique nationale. Entre rumeur et information solennelle, le suspense ne pouvait être qu'à son comble. Il fallait attendre le retour de l'homme des moment forts, M. Ahmed Ouyahia pour que le flou qui érode autour de cette révision de et de la candidature du président Bouteflika pour un troisième mandat, soit presque totalement dissipé en confirmant l'imminence de la révision de la loi fondamentale. " La révision viendra, elle aura lieu ", a indiqué, la semaine dernière, M. Ouyahia, lors de l'ouverture de la session ordinaire du conseil national du RND. Par ailleurs, M. Ouyahia n'avait donné aucune précision concernant la date de cette révision, si ce n'est qu'en se contentant de déclarer qu'elle est " proche, proche ". A ce point précis, le secrétaire général de l'instance exécutive du parti du Front de Libération Nationale (FLN), M. Abdelaziz Belkhadem, dans une déclaration, faite mardi soir à Alger, à l'issue d'une cérémonie organisé par le parti au siège de sa Mouhafadha à El-Harrach à l'occasion du mois sacré de Ramadhan, a réaffirmé le soutien de son parti à la révision de la Constitution qui, a-t-il dit, aura lieu dans les deux prochains mois. A une question de savoir si la révision de la Constitution se fera par voie référendaire ou parlementaire, M. Belkhadem a précisé que si cette révision devait toucher le fond de la Constitution concernant essentiellement l'équilibre entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, elle passerait nécessairement par voie référendaire. Toutefois, a ajouté le secrétaire général de l'instance exécutive de FLN, si la révision se limite à certains articles de la Constitution, elle passera par le Parlement. Cependant, il est important de signaler, que le gouvernement semble être déterminer a accélérer le rythme des évènements. Etant donné qu'il reste peu de temps, avant le tenue des élection présidentielle d'avril 2009. Désormais, le gouvernement, est entré en phase des préparatifs. A ce titre, la révision annuelle des listes électorales sera ouverte du 1er octobre jusqu'au 31 du même mois.