Les relations algéro-françaises doivent être développées davantage. C'est l'appel fait par le président du Conseil général de la Seine-Saint Denis, M. Claude Bartolone. "Je suis persuadé que ces relations peuvent connaître un très grand développement" a-t-il indiqué à l'APS en marge de la rencontre qu'il a eue avec la délégation de députés du Groupe d'amitié Algérie-France. Selon lui, les relations algéro-françaises doivent être élargies à d'autres domaines. De son côté, la délégation parlementaire algérienne, qui se trouve depuis lundi en France, a souligné la nécessité de renforcer des relations fortes et durables et d'établir un partenariat franc et mutuellement profitable entre l'Algérie et la France. Les membres de la délégation ont longuement évoqué la nécessité de donner une nouvelle impulsion aux relations bilatérales et aux échanges économiques afin d'atteindre un niveau à la hauteur des aspirations des deux peuples et des deux pays. Le président du Groupe d'amitié Algérie-France qui a déploré "la frilosité de la France" en matière d'investissements en Algérie, soulignera que "l'Algérie a besoin d'investissements, de savoir-faire et de transfert de technologies. Il est temps pour la diplomatie parlementaire de jouer son rôle pour faire bouger les choses". Il y a 220 entreprises algériennes à la recherche d'un partenariat. Elles ont bénéficié d'une mise à niveau. Les opérateurs français peuvent être intéressés par cette offre, estime-t-on. Du côté de la Délégation régionale de la Seine-Saint Denis, on partage ce point de vue algérien. Les membres de la délégation française ont souligné que "les actions de la France à l'étranger sont en net recul ces dernières années, ce qui expliquerait une certaine frilosité des entreprises françaises à l'égard de l'Algérie". Toutefois, ils ont insisté sur " l'avenir commun des deux pays". La délégation algérienne, invitée par la partie française du Groupe d'amitié France-Algérie, aura d'intenses activités parlementaires durant son séjour.