Le Syndicat national des travailleurs de l'Education (SNTE) a demandé jeudi au ministère de tutelle la classification des adjoints d'éducation à la catégorie 10 et le rétablissement en leur faveur du droit de s'inscrire sur la liste d'aptitude au poste de surveillant général. Certes , d'après un point de presse organisé au siège de la SNTE ,les coordinateurs de wilayas ainsi que des adjoints d'éducation revendiquent leur classification à la catégorie 10 au lieu de 8 et que leur soit restitué le droit de s'inscrire sur la liste d'aptitude au poste de surveillant général. Le syndicat a également demandé au ministère de tutelle la "réhabilitation de tous les adjoints d'éducation, au nombre de près de 40.000 à l'échelle nationale, dans le corps pédagogique. Les représentants du SNTE ont annoncé leur décision de déposer samedi un préavis de grève du 20 au 22 octobre au niveau des services concernés, rappelant que leurs revendications étaient déjà posés au passé. Ils ont précisé que, jadis, ils avaient le droit de postuler au poste de surveillant général de l'éducation, après 10 ans d'expérience mais avec la nouvelle loi, seuls les universitaires ayant une expérience de 2 ans peuvent y accéder, tout en ajoutant être opposés à leur classification actuelle en tant qu'administratifs. Par ailleurs, ils ont ajouté que la nouvelle loi exige de toute personne voulant postuler au poste d'adjoint principal d'éducation un diplôme universitaire. Par contre, ces derniers ne possèdent que le niveau terminal, puisqu'ils ont été recrutés dans les années 1980.