Le système de régulation des produits agricoles à large consommation (Syrpalac) s'est avéré un dispositif très efficace. De ce fait, le prix de la pomme de terre ne dépassera pas les 38 dinars/ kg. Une annonce faite par le ministre en charge de l'Agriculture, M. Rachid Benaïssa, hier, lors d'une rencontre avec les cadres de son secteur. En effet, cette rencontre était une opportunité afin de permettre l'évaluation de ce système de régulation. Les quantités de pomme de terre, destinées à la consommation, stockées dans le cadre de Syrpalac, ont atteint 121.000 tonnes au 15 août dernier. Pour rappel, le département de Rachid Benaïssa s'était fixé comme objectif de stocker près de 150 000 t. D'un point de vue quantitatif, cet objectif n'a pas été atteint, mais il faut mentionner que cette opération a réussi en matière de mobilisation des acteurs. Par ailleurs, il est important de signaler que ce système de régulation a pour vocation de résorber le pic et les surplus des productions, réguler le marché et maintenir les prix à un niveau raisonnable, qui est de 25 dinars. Le sous-traitant entreposeur bénéficie, en plus, du prix de 1,80 DA par kilo et par mois, de quoi susciter et intéresser les investisseurs à rallier ce système, qui s'appuie sur les infrastructures frigorifiques dont la multiplication est souhaitée, à tous les niveaux et par toutes les parties. De cet angle, les pouvoirs publics ont mis en branle tant de mécanismes dans le dessein de mettre de l'ordre dans le secteur, entre autres, le crédit Rfig. Un crédit alloué pour une durée d'une année et qui peut se prolonger, à la nécessité, de six mois, attribué sans aucun intérêt. Un crédit rapidement attribué, auquel prennent part les banques Badr et BNA. Il intervient dans les intrants, l'aliment, le système Syrpalac et vise au renforcement des capacités agricoles. Une manière de proposer des allégements aux agriculteurs qui semble très réussie.