D'énormes efforts fournis par l'Algérie pour la mise en place de mesures incitatives et des dispositifs socioéconomiques en faveur de la promotion de l'emploi. A cet effet, des mesures réglementaires ont été mises en place, notamment la loi relative à l'encouragement et à l'appui à la promotion de l'emploi. Cette loi, promulguée en 2006, a pour objectif d'instituer des mesures incitatives en faveur de la promotion de l'emploi par l'allégement des charges sociales au profit des employeurs et de définir la nature et les différentes formes d'aide. Les dispositions de cette loi, s'appliquent aux employeurs du secteur économique. Elles peuvent être étendues par voie réglementaire aux employeurs d'autres secteurs, à l'exclusion de ceux exerçant des activités d'exploration et de production d'hydrocarbures. Par ailleurs , l'Etat a mis en œuvre des programmes de développement et des dispositifs de création et d'aide à l'emploi qui ont permis une réduction du taux de chômage qui est passé de 30% en 1999 à 15,3% en 2005, et les projections à l'horizon 2009 prévoient de baisser ce taux à environ 9%. Parmi les dispositifs de création d'emplois, rappelle-t-on, il y a lieu de citer, notamment, l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (ANSEJ), l'Agence nationale de gestion de micro-crédits (ANGEM), la Caisse nationale d'assurance chômage (CNAC), l'Agence nationale de l'emploi (ANEM) et l'Agence du développement social (ADS). D'autres dispositifs de promotion de l'emploi ont également été mis en place, tels que les activités d'intérêt général (IAIG), les emplois saisonniers d'intérêt local (ESIL) et les travaux d'utilité publique à haute intensité de main-d'œuvre (TUPHIMO), ainsi que les contrats pré-emploi destinés aux universitaires. Des procédures d'incitation ont été également mises en œuvre par certaines institutions publiques et organismes nationaux (Douanes algériennes, Centre national du registre du commerce) dans le domaine de la création d'emplois au profit des jeunes promoteurs. Parmi ces organismes publics, les services des douanes accordent aux promoteurs de micro-entreprises deux avantages fiscaux liés à l'importation des équipements destinés à être mobilisés pour la création de micro-entreprises, a-t-on appris auprès de ces services. Les avantages accordés à l'importation sont notamment, selon cette source, l'application du taux réduit en matière de droits de douanes pour les équipements entrant directement dans la réalisation de l'investissement. Bénéficient des avantages prévus dans ce cadre, les biens entrant directement dans la réalisation du projet présenté par le jeune promoteur. Pour sa part, le Centre national du registre du commerce (CNRC) permet aux jeunes promoteurs aspirant à monter leurs propres micro-entreprises de bénéficier de dispositions de facilitation d'inscription au registre du commerce, selon des responsables au CNRC. "Ces jeunes promoteurs bénéficient, notamment des guichets personnalisés implantés au niveau des antennes locales de chaque wilaya afin de leur faciliter la procédure de délivrance du registre de commerce", Ces guichets, ont également pour missions de favoriser "un meilleur accueil, des orientations et renseignements nécessaires, mis en place au profit des jeunes promoteurs sur les procédures d'obtention dans les plus brefs délais du registre du commerce pour la création de leurs micro-entreprises". Ils permettent aussi, d'informer ces promoteurs sur la nomenclature des métiers et activités économiques répondant à la demande du marché de l'emploi".