Par Rachid Mahi La compagnie Gazprom a lancé un premier forage de prospection dans le golfe du Venezuela, a indiqué le vice-président du holding gazier Alexander Medvedev. Les ressources en gaz du golfe du Venezuela s'élèvent à 100 milliards de mètres cubes et couvriront une période de 100 ans, s'est évertué à souligner Hugo Chavez, le président vénézuélien, sans omettre d'inviter les autres pays à prendre part aux forages de prospection sur un territoire d'une superficie de 600 000 km⊃2;. Le Venezuela occupe la deuxième place dans l'hémisphère ouest après les États-Unis par ses réserves prouvées de gaz naturel. Au vu de la situation, la crise financière mondiale n'a pas empêché la réalisation du projet. Cette intensification des échanges et de coopération entre les deux pays augure, selon des observateurs, de l'imminente naissance d'un cartrel de gaz dont, les premiers jalons sont en train d'être jetés. "Il s'agit d'une coopération à long terme entre la Russie et le Venezuela ", avait annoncé le vice-Premier ministre russe, Igor Setchine, lors de sa visite au Venezuela pour l'inauguration du projet. Par ailleurs, il faut faire également le parallèle avec les entretiens d'Hugo Chaves, porteur de l'idée de la " Opegas Sur " et l'ex-président argentin, Nestor Kirchner, sur l'idée de former une sorte d'organisation regroupant les pays producteurs et exportateurs de gaz en Amérique du Sud. Laquelle organisation concernerait, dans sa première étape, le Venezuela, la Bolivie et l'Argentine avant de se voir élagie aux autres pays producteurs et exportateurs de gaz. Les producteurs de gaz que sont l'Iran, le Qatar, pour ne citer que ceux-là, non seulement coordonnent de leur côté leurs activités mais aussi mettent au point un système de rapports avec les consommateurs de gaz. Trop d'intérêts sont en jeu. Et Il n'est surtout pas permis de répéter les erreurs commises par dans le passé par l'Opep. La seule problématique sur laquelle butent les gros producteurs reste que la différence entre l'OPEP et un cartel gazier réside dans le fait que la première peut augmenter ou diminuer les prix, alors que les contrats gaziers portent sur le long terme. Mais on parle cependant d'un paliatif qui contournerait cette difficultée et qui consisterait à créer des alliances qui pèseraient sur le cours des évènements …