"L'Etat ne fermera pas les portes devant toute personne qui renoncera au crime pour revenir au droit chemin", c'est du moins ce qu'a déclaré le Premier ministre devant les députes, lors de la présentation du Plan d'action du gouvernement. Le Premier ministre a, par ailleurs, mis le point sur la détermination du gouvernement à parachever la mise en œuvre des dispositions de la charte pour la paix et la réconciliation nationale "les directives présidentielles sont claires également pour que les dossiers en retard du fait de la bureaucratie ou parfois aussi de la négligence des familles bénéficiaires, soient résolus, conformément à la loi portant mise en oeuvre de la Charte et à ses textes réglementaires d'application", a assuré Ouyahia. En outre, et dans le même sillage, ce dernier a affirmé que "nul ne serait irresponsable pour prétendre que tout danger est déjà définitivement écarté et les lâches attentats terroristes de l'été dernier le confirment", ajoutant que les forces de sécurité du pays poursuivent résolument le combat contre le terrorisme. Tout en rendant un vibrant hommage à "la vigilance constante de toute la société pour éviter que des brèches ne soient exploitées par les criminels, grâce à un consensus politique toujours plus soudé face aux criminels qui n'ont épargné personne, et grâce à une plus grande contribution des médias pour priver les résidus de criminels de l'éclat et des tribunes qu'ils recherchent à travers leurs crimes". Il est à noter, également, que le retour à la paix, est conçu "grâce à la résistance héroïque du peuple pétri par les épreuves et attaché fermement à la sauvegarde de la patrie, mais aussi, aux sacrifices des forces de sécurité, à leur tête l'Armée nationale populaire, digne héritière de l'Armée de libération nationale", a-t-il ajouté. Cependant, le retour à la stabilité, selon Ouyahia, s'est accéléré grâce à la jonction entre l'engagement courageux du président Abdelaziz Bouteflika et la volonté souveraine du peuple algérien, relevant que " cette jonction heureuse a donné le jour en 1999 à la concorde civile consacrée par un référendum populaire massif et qui a fait taire des centaines d'armes et sauvegarder la vie de milliers de citoyens". Une jonction qui s'est prolongée à travers la réconciliation nationale dont la Charte a recueilli un suffrage éclatant au référendum de septembre 2005, selon le Premier ministre.