La maintenance et la formation sont désormais "obligatoires" dans les contrats d'équipement de laboratoires de recherche, a déclaré à Oran, le Directeur général de la Recherche scientifique et du Développement technologique au ministère de l'Enseignement supérieur, Aourag Hafid. Ces contrats-types d'équipement font obligation aux fournisseurs de prendre en charge la maintenance curative et préventive et la formation des agents de soutien affectés à cette mission d'entretien, a précisé M. Aourag lors d'un forum national sur les équipements de laboratoires de recherche scientifique. Cette mesure a pour objectif principal "d'éviter la répétition des carences enregistrées par le passé en termes de gestion des équipements", a-t-il expliqué lors de cette manifestation initiée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique au profit des directeurs de laboratoires de recherche et des fournisseurs d'équipements. Insistant sur la formation, M. Aourag a mis en relief l'importance accordée par l'Etat à ce volet pour le développement duquel 1.500 postes budgétaires pour le personnel de soutien ont été créés au titre de l'exercice en cours 2009. Cet effectif affecté à la maintenance des équipements sera déployé à travers les 680 laboratoires de recherche scientifique du pays, ce qui représente une moyenne de 2 agents de soutien dans chaque laboratoire, a-t-il ajouté. En outre, une enveloppe globale de 8 (huit) milliards de DA consacrée à l'acquisition des équipements scientifiques a été notifiée au titre de l'exercice 2008 aux différents laboratoires de recherche et sera allouée avant fin janvier aux instances concernées, a fait savoir M. Aourag. S'agissant des fournisseurs d'équipement, "les partenaires sérieux seront encouragés à la création de filiales de droit algérien en vue d'homogénéiser et d'optimiser les délais de la procédure d'acquisition, eu égard à la consistance des démarches en vigueur inhérentes à l'avis d'appel d'offres international", a-t-il signalé. Pour ce qui est des fournisseurs défaillants par rapport à leurs engagements stipulés dans le cahier des charges, "ils seront systématiquement enregistrés dans une liste "noire", laquelle comporte déjà le nom d'une dizaine d'opérateurs, généralement des intermédiaires ne représentant pas légalement les sociétés mères", a prévenu M. Aourag. R.T