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Peut-on réellement parler d'ONG en Algérie ?
Organisations non gouvernementales
Publié dans Le Maghreb le 07 - 02 - 2007


Une organisation non gouvernementale ou ONG est une organisation d'intérêt public qui ne relève ni de l'État ni d'une institution internationale. Les ONG n'ont pas le statut de sujet de droit international. Les principaux critères définissant une ONG sont, l'origine privée de sa constitution, le but non lucratif de son action, l'indépendance financière, l'indépendance politique et enfin la notion d'intérêt public. Au cours de ces dernières années, les ONG jouent des rôles importants dans la fourniture de soins et de l'information, ainsi que dans la promotion des droits humanitaires. Progressivement, ce genre d'organisations est devenu incontournable au point que, depuis peu, elles sont admises à assister à certaines réunions des organisations internationales pour l'étude des dossiers d'intérêt général. Elles ont, par exemple, réuni une conférence internationale "officieuse" pour la protection de l'environnement et le développement. La question qui se pose est de savoir la place qu'occupe ce genre d'organisme au sein de la société algérienne. Pour cette raison, une rencontre-débat a été organisée, hier, au centre de presse d'El Moudjahid, réunissant un panel de spécialistes concernés par les activités des organisations non gouvernementales et portant sur le thème "Rôle des ONG dans la société civile au niveau internationale et en Algérie". Etaient présents à cette rencontre, plusieurs avocats et membres d'associations algériennes, à savoir Maître Cherfi, Maître Bentaher, Maître Khebaba, ainsi que le président de l'Association pour la préservation de la nature. Le débat était centré surtout sur le rôle joué par ces associations dans le quotidien des Algériens, ainsi que les diverses améliorations et changements introduits grâce à la présence de ces organisations. Dans ce sens, Maître Cherfi a affirmé qu'"avant de parler du rôle joué par ces organisations, il faudrait tout d'abord définir le concept d'une organisation non gouvernementale, et surtout faire la différence entre une ONG et une association". Maître Bentaher a affirmé qu' "en Algérie, et selon la Constitution et la loi 90 /31 du 31 décembre 1990, les associations ne peuvent exercer leurs activités en dehors du territoire national sans se procurer une autorisation spécifique auprès des autorités publiques". Ce qui prouve que ces organisations, quel que soit leur nombre, "n'ont pas la liberté nécessaire pour exercer leurs activités en tant qu'ONG", a-t-il ajouté. La raison de ce manque de liberté, argumente Maître Cherfi, est due essentiellement au mode de financement des ces organes, qui est basé en premier lieu sur les subventions et aides offertes par les autorités publiques. Cette dépendance de financement fait que ces associations perdent leur pouvoir d'exercer dans un climat libre et objectif. Une autre raison, continue Maître Khebaba, revient au manque de culture associative au sein de la société algérienne. L'avocat a affirmé que notre société et en phase "d'apprentissage". Par ailleurs, sur le volet international, les ONG connaissent une phase très avancée de développement. Dans ce sens, la Banque mondiale constate non seulement que "les ONG prennent de plus en plus part aux processus de développement économique et social, et que les lois et règlements des Etats concernant les ONG sont très divers et parfois susceptibles d'étouffer leurs activités et leur croissance". Afin d'encourager le développement des ONG et de leurs "activités de coopération, facteurs d'amélioration et d'élargissement de l'aide au développement", la Banque mondiale propose "une série de recommandations générales aux Etats en matière juridique, destinées à garantir aux ONG une existence et un fonctionnement sans entrave, indépendamment de l'Etat et de manière transparente et responsable".

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